(i think i'm losing it)

kiran wheeler

Surnom(s) : kee, dans la bouche de certains, surnom mielleux, hypocrite. prénom trop court pour le moins diminutif affectueux. Âge : vingt-six ans, pourrait tout aussi bien en avoir cinquante ou douze, tout dépend de la situation et du visage qui lui fait face. Date et lieu de naissance : seattle, un vingt-cinq mai Origines : floues, conséquences de l'abandon puis de l'adoption. Orientation sexuelle : pansexuel papillonneur, le terme est assez frais dans sa tête, bien plus poétique que queutard au cœur brisé. Statut civil : célibataire, l'oiseau sauvage incapable de se poser, s'attardant dans plusieurs lits sans la moindre honte Occupation : avocat, fraîchement. tout juste engagé par une firme importante du coin. Caractère : fier, responsable, charismatique, rancunier, froid, hautain, audacieux, distant, calme, maîtrisé, attentif, méthodique, passionné, sarcastique, prétentieux, persuasif, têtu, perfectionniste, possessif, sociable, caractériel, séducteur, indépendant, fanfaron. Groupe : la luxure ou comment noyer son chagrin et ses regrets

Film : lion.
Couleur : rouge.
Sport : natation.
Pays : italie.

Alcool : whisky.
Plat : mac'n'cheese.
Fleur : rose.
Objet : smartphone.

[the way of my life]

I. FAMILY DOESN'T END WITH BLOOD patchwork d'origines que les wheeler. des gamins récupérés, des gamins bouleversés, des gamins abandonnés. le couple aurait pu avoir des enfants mais ils ont choisi l'adoption, par grandeur d'âme peut-être, par prétention aussi, comme si vouloir offrir de l'amour était suffisant à faire le bonheur de mômes laissés de côté par leurs géniteurs. nul n'a été dans le besoin après avoir rejoint leur foyer, sauf d'une vraie harmonie familiale peut-être. des régiments de nounous et autres gouvernantes se sont succédées pour gérer kiran et sa fratrie. il les aime, ses frères et sœurs, malgré les engueulades et les coups bas, les petit.e.s-ami.e.s disputé.e.s et la rancœur parfois tenace. il n'y a rien de mieux que la famille, rien de pire non plus. sa plus grande source de joie et son plus grand malheur. ils ont perdu l'une des leurs, récemment. merri a disparu tout doucement, leur a échappé sans prévenir mais sa mort a fait grand bruit. kiran ignore s'il s'en remettra un jour, dans ses instants de lucidité. le reste du temps, il assure que tout va bien. et il ment si bien. II. EQUAL PARTS SWAGGER AND SMARTS mémoire eidétique, photographique, absolue disent certains d'un ton fiévreux, envieux un peu. petit génie insolent que kiran, heureux propriétaire de ce don tout à fait pratique. une lecture, un coup d'oeil et il s'en souviendra toute sa vie. il s'en félicite, n'a jamais eu besoin de travailler beaucoup à l'école. il s'en félicite et il s'en vante, l'a toujours fait. évidemment il ne s'est pas fait que des amis au fil des années, plutôt le contraire en fait. il a passé toute sa scolarité les mains dans les poches, à observer ses camarades comme ses profs d'un air goguenard, puissant fanfaron que ce petit con à la grosse tête. il a choisi le droit comme il aurait pu faire médecine ou architecture. par facilité peut-être, par goût de la théâtralité, par envie d'étaler toute sa science. kiran aime avoir raison et devenir avocat caressait son ego dans le bon sens. il a toujours su se vendre et il n'a eu aucun mal à se faire engager, à la fin de ses études. III. STRAIGHT FROM HELL? MORE LIKE PANSEXUAL FROM HEAVEN les filles, kiran les aime. les découvre à l'adolescence, avec la candeur dissimulée des garçons qui se contentent d'écouter leurs potes déclamer leurs exploits avec la petite carol ann dont le 90B fait le bonheur des vestiaires de l'équipe de foot. il tombe amoureux d'une fille aussi, la découvre à l'abri des regards, loin des ricanements et des encouragements de ses imbéciles de copains de l'époque. quand elle le laisse, quand il la laisse l'abandonner, kiran erre un moment, il s'égare. découvre les hommes et s'interroge, à s'en provoquer de vicieuses migraines qui le terrorisent. il cesse de se questionner au fil des années et il arrête aussi de prêter la moindre attention aux regards surpris de ses proches (il se félicite un peu de la stupeur qui se lit sur le visage de sa mère, la première fois qu'elle le voit avec un homme). kiran n'erre plus, il suit son instinct qui, lui, ne s'intéresse pas plus que ça au genre de la personne en face de lui. son instinct qui le pousse dans n'importe quel lit, pourvu qu'on lui fasse oublier un instant le gouffre béant qui s'est ouvert dans sa poitrine à la mort de sa sœur. IV. THE BIGGEST PROBLEM IS: I STILL CARE il y a eu une fille, si importante que son souvenir ne l'a jamais lâché. qu'il ne l'a jamais vraiment lâché, elle. chaque fois qu'elle est revenue, il s'est accroché à quelques minutes passées en sa compagnie, pour un café, pour un dîner. il savait dès le début qu'elle ne quitterait jamais vraiment sa vie, puisqu'elle faisait déjà partie de celle de merri bien avant de revêtir la moindre importance à ses yeux à lui. kiran est tombé amoureux, comme un gamin, et il n'a jamais réussi à l'oublier. n'a jamais vraiment essayé, plutôt. des gens lui ont succédé, hauts en couleurs ou très discrets, adorables ou méprisables, pour une nuit ou pour plus, mais personne ne lui est jamais arrivé à la cheville. kiran ne leur en a pas laissé l'occasion. il n'y a jamais eu qu'ava, en fait. ava si attachée à merri. il a pensé à elle, instantanément, quand il a appris la nouvelle. son cœur s'est brisé une seconde fois en réalisant combien elle doit être seule à présent. V. RANDOM IS RANDOM il a déjà songé à retrouver ses parents biologiques mais il n'a jamais rien mis en oeuvre. ça viendra, peut-être. ≈ il court, tous les matins, une demi-heure, parfois une heure. il nage aussi, quand il a le temps. ≈ il vit seul depuis le début de ses études mais, c'est une tradition, chaque dimanche est passé en famille. ≈ merri lui répétait souvent que sa culture musicale laissait à désirer. le fait qu'elle l'ait surpris plus d'une fois à hurler du britney spears chez lui n'y est pas étranger. ≈ il a une tâche de naissance ressemblant vaguement à la floride, dans le bas du dos. ≈ son sens de la répartie peut vite, très vite agacer ses interlocuteurs. ≈ il fait difficile confiance aux autres, traumatisme d'adolescence d'un môme de riches placé dans une école publique. ≈ la seule idée de devenir père le terrorise. il ne déteste pas les enfants, pas vraiment, du moment qu'ils restent loin de lui. ≈ son appartement est terriblement impersonnel, tant parce qu'il n'a aucun goût pour la décoration que parce qu'il n'est jamais chez lui. ≈ son portable semble greffé à sa main droite, au grand dam de ses proches.

Pseudo et/ou Prénom

Âge

Type de personnage

Ava Fletcher

Présence

Célébrité

Mot de la fin