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 Fifty shades of fucked up [LIV/KEN]

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Kenny Levinski
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Kenny Levinski

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Fifty shades of fucked up [LIV/KEN] Tumblr_ndslkyp7gn1snasigo2_250
Âge : Vingt-trois ans de conneries.
Occupation : Jeune diplômé en tant que moniteur de plongée. N'hésites pas aussi à aller donner un coup de main à ses parents dans le restaurant familial.
Statut civil : Dans une relation libre avec son égo et sa folie.
Quartier : Jasmine Creek, en colocation avec quatre autres fêlés dans un grand appartement aménagé d'une terrasse sur les toits.


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MessageSujet: Fifty shades of fucked up [LIV/KEN]   Fifty shades of fucked up [LIV/KEN] EmptyMer 24 Mai - 17:50

Fifty shades of fucked up (Liv & Kenny)
EXORDIUM.
« Ken chéri t'es sûr de ne pas vouloir venir avec nous ? », me demanda une dernière fois Kleio dans l’entrebâillement de l'entrée. « T'inquiète je suis fatigué, je vais me poser devant la télé avant d'aller dormir.. ». J'eus le droit alors à un sourire de compréhension et un geste de la main de mes comparses avant de fermer la porte derrière eux. A peine posé sur le canapé que déjà je me relevais, trop tendu pour rester assis. J'allumais et j'éteignais mon téléphone à tout va, espérant vainement voir s'afficher un message ou un appel de Liv. Cela faisait plus de quatre heures que je tentais de la joindre, sans grand succès évidemment. En temps normal j'aurais fait part de mon inquiétude au reste de la bande mais cela faisait quelques temps désormais qu'elle me faisait le coup. Même si je n'étais pas directement touché par son comportement étrange, je n'arrivais pas à le prendre autrement que personnellement. Après tout nous avions toujours été tout l'un pour l'autre ; ce depuis aussi loin que je me souvienne. Et la voilà désormais qui me laissait poireauter à pas d'heures comme un pauvre couillon.
Je m'arrêtai enfin de faire les cent pas, inspirant au mieux pour réguler ma pression. J'avais besoin d'un bon remontant. Et quoi de mieux qu'une bonne bouteille de Tequila planquée au fond du placard ainsi qu'un gros paquet de chips. Ni une ni deux j'apportais le tout sur la terrasse, me laissant aussitôt tomber le long du mur, à même le sol. Une jolie nuit parsemée d'étoiles se dessinait juste devant moi tandis qu'un léger vent rafraîchissant caressait délicatement ma peau. Un joli spectacle qui me laissait pourtant de marbre tant mon esprit était ailleurs. Je pris une grosse gorgé d'alcool directement au goulot avant de serrer légèrement les dents. La première est toujours la plus dure à ce qu'on dit. Mais pourquoi diable je me mettais dans un état pareil pour elle ? Après tout elle était libre de faire ce que bon lui semble. Je poursuivis ainsi pendant près d'une heure – enfin je n'aurais su dire au bout d'un moment – alternant Tequila, chips et cigarettes comme un automate désincarné, jusqu'à entendre un bruit derrière moi. Ma tête tourna en sa direction, un flou ambiant envahissant mon corps sans que je puisse le contrôler. Liv se tenait juste à côté de moi. « Ah la voilà ! Elle daigne enfin donner signe de vie ! Trop aimable de sa part.. », lui dis-je d'un air faussement désinvolte, la clope au bec et sans prendre la peine de me lever. Mon regard se posa sur la bouteille au niveau bien bas à présent. Je pense avoir un peu déconné sur la boisson, d'autant plus que je ne suis pas du genre à tenir très bien l'alcool.
 
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Liv Strugatsky
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Liv Strugatsky

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Pseudo : Océane
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Âge : Le temps des absurdités, des amours interdits, des consommations illicites. Le temps où tout est possible , le temps de la révolution. T'as la vingtaine passée, vingt-trois petites années que tu dévores sans la moindre modération.
Occupation : tu t'occupes des corps meurtris, panses des blessures, et laisse le sang tâcher inlassablement tes fins-doigts ; infirmière
Statut civil : t'es libre comme l'air, une petite bulle de champagne qui éclate dans l'air. Célibataire.
Quartier : Jasmine Creek , dans un gros bordel avec trois autres âmes en peine.


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MessageSujet: Re: Fifty shades of fucked up [LIV/KEN]   Fifty shades of fucked up [LIV/KEN] EmptyJeu 25 Mai - 15:18

« Fifty shades of fucked up .»
KEN
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LIV


 

 



 

 

Quand le ciel s'est éteint à brûler trop, quand les alcools mènent la danse de nos amours. Quand la sève a quitté la terre, les sanglots noyés les quais des métros de nos amours. Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre,  d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes, il parait que l'océan chante pour nos amours.


 
Une marée humaine de corps dépravés a soudainement prit possession des urgences. Le temps d'une minute, une micro-seconde pour que d'incessants petits râles ne surviennent aux oreilles de l'unité de garde. Et si en temps normal j'aurais filé en douce à la fin de mon service pour laisser l'équipe de nuit prendre le relais, cette fois-ci, je n'en fis rien. Il avait suffit d'un nom familier pour que mes pas reviennent subitement en arrière. Rien ne m'y obligé, si ce n'est cette foutue petite curiosité d'avoir entre mes mains le corps déchiré d'un célèbre boxeur de Newport Beach. Un homme infréquentable, un maudit petit récidiviste que mes congénères auraient soigneusement fait patienter des heures et des heures avant de jeter un oeil à son dossier médical et d'appeler les flics. Alors , j'y suis allée. J'ai ré-enfilé ma foutue petite blouse blanche et j'ai repoussé volontairement mon départ. Parce qu'au fond, c'était la petite dose d'adrénaline qui m'avait tant manqué ces derniers-jours. Peut-être même aurais-je moi-même été rodée à la fin de mon service dans l'un des entrepôts de combats illégaux s'il n'était pas venu là. C'était plus fort que moi, plus fort que la fatigue et que tout les autres cas survenus auparavant au sein de mon unité. J'avais besoin de ça, d'un brin d'interdit pour retrouver un soupçon d'adrénaline. Alors, la garde s'est prolongée , les gestes quasi-mécaniques ce sont enchaînés sur ses plaies, et je me suis laissée embarquer ; une énième fois. A croire que ces derniers-jours j'accumulais deux postes. Infirmière à l'hopital et infirmière pour leurs foutus combats de boxe illégaux. Des combats si violents qu'ils finissaient inlassablement par être la cause de ravages physiques et mentales. Et si rien ne m'obligeait à suivre cette voie, rien ne me retenait à le faire n'ont plus. Je suis restée là, au coeur même du chaos, à recoller les corps dépravés des insensibles.

Les heures se sont écoulées, si rapidement que l'aube menacée probablement de se lever lorsque je suis enfin arrivée aux abords de la colocation.Pieds-nus, mes chaussures entre les mains, je pénétrais enfin dans le petit cocon plongé dans l'obscurité. Que du vide, du silence, et du noir. Et alors que je m'apprêtais à m'égarer vers ma chambre un bruit de bouteille vint soudainement m'interpeler.

« Ah la voilà ! Elle daigne enfin donner signe de vie ! Trop aimable de sa part.. » l'ironie de ces quelques mots tonne dans l'air, résonne un instant avant de venir à moi comme une vulgaire petite claque. Ken est là, physiquement présent et mentalement à des années lumières d'ici. La voix traînante et la bouteille quasiment vide qui trône à ses pieds comme un vulgaire petit cadavre me font automatiquement plisser les fins traits de mon visage. Il est rare de le voir ainsi, suffisamment du moins pour que cela alerte mes pensées.
« Alcool et nicotine, le duo gagnant. » , quelques mots s'égarent machinalement entre mes lèvres rosées alors que mes doigts s'emparent soudainement du tube cancérigène pour le terminer moi-même. « Mon duo gagnant. » , rectifiais-je tandis que je me laissais tombée prés de lui. Et ce n'est qu'une fois à sa hauteur qu'une véritable réponse franchit mes lèvres. « Le travail et un contre-temps. » Aucun mensonge ne s'égare entre tes lèvres, ce n'est qu'un condensé de la réalité.



© Gasmask






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Kenny Levinski
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MessageSujet: Re: Fifty shades of fucked up [LIV/KEN]   Fifty shades of fucked up [LIV/KEN] EmptyVen 26 Mai - 0:21

Fifty shades of fucked up (Liv & Kenny)
EXORDIUM.
Même si je me refusais à l'avouer, j'étais heureux de la savoir rentrer. Au moins je n'avais  pas à me triturer le cerveau en vain pour savoir où est-ce qu'elle avait décidé de passer son temps au lieu de me répondre. Mais cela ne suffisait plus à présent. Je la connaissais aussi bien que moi, je sentais pertinemment que quelque chose n'allait pas alors qu'elle essayait faussement de faire comme si de rien était à chaque fois. Franchement, j'avais l'air si con que ça ?
Attrapant ma cigarette à l'instant où j'allais tirer de nouveau une taffe, je laissais Liv se l'octroyer pour mieux de nouveau en sortir une de mon paquet déjà bien entamé. Je n'y étais pas allé de main morte au cours de l'heure qui avait suivi. Passant mes doigts dans mes cheveux, je me rendis compte de mon geste approximatif, tant l'alcool avait fini par s'immiscer dans tout mon corps : ma tête était lourde, mes bras ballant et mes jambes presque indolores, recroquevillées vers moi depuis le début. Cela aurait pu être une sensation des plus agréables si l'inquiétude et la colère due à mon incompréhension n'étaient pas à l'origine de toute cette désuétude alcoolisée. Je la laissais alors parler sans savoir si ma phrase lui avait semblé empli de reproches ou non. Ce sont seulement ces derniers dires qui me firent tiquer. « Le travail et un contre-temps. », venait-t-elle de me dire comme si elle pensait sincèrement que j'allais gober ça. Okay je reconnais que mon intelligence n'était pas celle de Feliks mais tout de même, je savais toujours quand elle mentait. J'allumais ma clope et inspirais une grande bouffée de fumée avant de tout recracher. « Un contre-temps ? Décidément tu les accumules en ce moment. une vraie poisse ma pauvre ». Ma voix se  voulait sarcastique tandis qu'une autre taffe cancérigène envahissait mes poumons. Ce n'est qu'en reprenant la parole que je me rendis compte de la langue que j'utilisais et que Liv pouvait aisément comprendre au vu de ses origines similaires. L'hébreu. « Quoiqu'il en soit, ne parvenant pas à te joindre j'ai finalement réussi à avoir l'une de tes collègues qui m'a dit que tu étais censée avoir fini ton service et aucune urgence à l'horizon ». Poursuivant dans cette langue ancestrale, j'alternais cette fois-ci avec une gorgée de Tequila, le liquide chaud coulant désormais presque naturellement le long de ma trachée. « Alors n'essaye pas de me faire croire que tu ne pouvais pas faire autrement. ». Étrangement blessé, sans trop savoir pourquoi, je baissai un instant la tête avant de tourner mon regard vers elle. « Qu'est-ce qui se passe Liv ? Tu m'évites ? », balançai-je de manière irréfléchi, bien trop alcoolisé pour peser mes mots.
 
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Liv Strugatsky
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Liv Strugatsky

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MessageSujet: Re: Fifty shades of fucked up [LIV/KEN]   Fifty shades of fucked up [LIV/KEN] EmptyVen 26 Mai - 10:31

« Fifty shades of fucked up .»
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Quand le ciel s'est éteint à brûler trop, quand les alcools mènent la danse de nos amours. Quand la sève a quitté la terre, les sanglots noyés les quais des métros de nos amours. Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre,  d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes, il parait que l'océan chante pour nos amours.

Je n'avais guère besoin d'être devin pour m'apercevoir que l'homme qui gisait sur le sol n'était à cet instant précis qu'un vulgaire petit pantin désarticulé.L'alcool l'avait emporté, c'était certain. Il suffisait que mes prunelles naviguent un instant pour m’apercevoir des ravages. Il ne s'agissait plus de Kenny, plus de ce jeune-homme que je connaissais sur le bout de mes doigts , mais d'un vulgaire dipsomane , une âme en peine , un morceau de lui qui m'est inconnu. D'ailleurs, j'avais beau chercher , je ne comprenais pas pourquoi Dana, Feliks ou bien même Kleio l'avaient laissé ainsi. Et comment lui, avait-il bien pu fini par finir ainsi ? Des questions sans réponses, quelques petites interrogations tandis que mes lèvres venaient à s'entrouvrir pour accueillir le reste du tube cancérigène. Le temps d'une inspiration, d'un léger clignement de paupière et je profitais d'une dose de nicotine. Une pause trés rapidement coupée par des reproches. Encore des mots qui tonnent, un léger sous-entendu et cette voix alcoolisée qui s'emporte dans une langue qui m'est que bien trop familière. Une langue uniquement utilisée pour les confidences, les reproches, les secrets et lorsque la haine surpasse tout autre sentiment. Et là, sous mes prunelles, c'est un mélange de tout cela. Kenny n'est plus réellement lui, ce sont ses sentiments - quels qu'ils soient à cet instant -  qui dominent notre échange. Un échange qui n'en est pas vraiment un, d'ailleurs. Et pour cause, loin de s'arrêter là, Kenny enchaînait.  « Quoiqu'il en soit, ne parvenant pas à te joindre j'ai finalement réussi à avoir l'une de tes collègues qui m'a dit que tu étais censée avoir fini ton service et aucune urgence à l'horizon » des reproches par milliers tandis que la seule chose qui m'interpelait à cet instant précis avait été son audace. A croire qu'il avait réellement besoin de savoir où j'étais, comme si le jeune-homme avait pour habitude d'espionner le moindre de mes faits et gestes.Les traits du visage légèrement plissé à l'entente de cette remarque , je m'emparais du fond de bouteille pour la finir sous ses yeux. L'unique chance pour moi d'éviter qu'il ne s'enfonce d'avantage pour ce soir. Et même si j'étais habituée à ce genre de consommation, le liquide pur ne put m'empêcher de grimacer un instant alors que Kenny continuait.« Alors n'essaye pas de me faire croire que tu ne pouvais pas faire autrement. » pourtant, c'était vrai. J'avais eu le choix entre ignorer un blessé et repartir, ou bien m'aventurer une nouvelle fois à l'écart de l'hopital pour soigner une âme en peine « Qu'est-ce qui se passe Liv ? Tu m'évites ? » ça résonne dans l'air, si brutalement que soudainement t'en reste coi quelques instants. Le temps d'assimiler ses mots, de parfaitement comprendre la teneur de cette discussion qui semble s'échapper de son emprise. « Aurais-je une raison de le faire ? » les mots bravent mes lèvres alors qu'une réponse négative plane alors dans mes propres pensées. Et si je sens son regard sur ma personne, mes prunelles viennent quant-à-elle à se figer devant-moi, observant le cadavre de ses maux ; la fameuse bouteille. « J'ai réellement eu une urgence. Un blessé grave, mais pas à l’hôpital.  » Les traits figés, je m'abstiens alors de toute autre révélation. Celle-ci est bien plus suffisante qu'elle n'y parait. Et tu sais déjà, à l'avance , que les reproches risquent encore d'affluer.




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Kenny Levinski
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MessageSujet: Re: Fifty shades of fucked up [LIV/KEN]   Fifty shades of fucked up [LIV/KEN] EmptyVen 26 Mai - 18:17

Fifty shades of fucked up (Liv & Kenny)
EXORDIUM.
A l'instant où ces dernières paroles s'étaient extirpées de ma bouche, un mélange de regret et de soulagement s'était infiltré en moi. Comme un poids que je ne parvenais plus à garder, l'alcool avait finalement pousser ma langue à se délier. Mon but n'était pas de lui balancer des reproches à tout va, cependant c'était plus fort que moi. J'étais en colère, blessé même par le comportement étrange de mon amie depuis quelques temps. J'avais enfoui cette inquiétude depuis plusieurs semaines, le cachant admirablement bien aux yeux des autres pour continuer à être le clown de service reconnu. Néanmoins en cette période, le clown était triste. J'avais beau réfléchir à tout ça, tenter de comprendre pourquoi de telles vives émotions m'envahissaient au delà du contrôlable, mais rien n'y faisait. Était-ce la possessivité que j'avais à l'encontre de ceux que je considérais comme ma seconde famille ? Ou était-ce plus spécifique à cette blondie ? Après tout nous avions toujours été extrêmement complices elle et moi depuis nos premières connexions avec le reste du monde. Nous étions le duo de choc, celui qui poussait tout le monde à penser que nous étions en couple tant nos deux esprits n'en formait qu'un. Se pouvait-il que l'on en soit réellement un au vu de ma réaction peut-être exagérée ? Comme pour chasser cette idée folle de mon esprit torturé, je secouai discrètement la tête. Le sol penchait légèrement et à moins d'une rotation terrestre radicale, la boisson y était sans doute pour beaucoup. Mon regard allait et venait sur son visage de manière à ne pas la fixer trop longtemps, tant cette situation me tiraillait. « Aurais-je une raison de le faire ? » , me répondit-elle alors après ma longue tirade ridicule. J'aurais eu tendance à rétorquer que non, que je ne voyais pas ce que j'avais pu faire pour en arriver là, toutefois je ne pus que laisser échapper un « J'en sais rien.. » entre mes lèvres tiraillées par l'incompréhension. Tirant sur ma cigarette presque finie, je la laissai de nouveau parler, écoutant chacun de ses dires tel un écho au creux de mon oreille. En y repensant je n'aurais pas dû abuser autant de la Tequila, car après tout j'étais loin de la tenir, et je fus donc presque soulager en voyant Liv terminer ma terrible tentation. En revanche, je ne pouvais pas accepter ses explications. C'était peut-être vrai, je voulais la croire et c'était sans doute égoïste de ma part de penser à tort que je passais avant tout ça. D'autant plus qu'avec je ne sais combien de gramme dans le sang, cette sensation était décuplée. Ravalant alors ma fierté, je décidai de me lever mais c'était sans compter sur mes jambes en sommeil qui me donnèrent une allure gauche dans mon entreprise. Une fois sur mes deux pattes, la Terre sembla tourner autour de moi et je fermai les yeux l'espace d'un seconde pour mieux contrôler ma vision. C'est après une grande  inspiration que ma voix refit surface. « J'suis quoi pour toi Liv ? ». Ma voix était  décousue,  comme un songe effleurant à peine la surface. Toujours dos à elle et dans une rétrospection de ma propre personne, je me rendis compte à cet instant ô combien je devais être pathétique à agir de la sorte envers mon amie, sans compter cette question pour le moins douteuse. Cette gêne engendra instantanément un fou rire nerveux qui vint racler le fond de ma gorge. Ce que je pouvais être con parfois. « Désolé, c'est la faute de la Tequila. Ça me fait dire des conneries.. Enfin bref.. c'est pas grave oublie ce que j'ai dit. ». Je passai ma main dans ma chevelure hirsute, tentant de reprendre le contrôle de l'ensemble de mon corps. « Tu devrais aller te coucher, tu dois être crevée. Et quant à moi je vais attendre que la boisson passe ou alors vomir dans le géranium de Dana... Je ne me suis pas encore décidé ». Mes sentiments n'avaient pas changé mais ma raison reprenait davantage du terrain. L'humour était mon seul moyen de défense et je comptais bienle mettre à profit pour me sortir de cet embarras. Du moins c'est ce que j'espérais. 
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Liv Strugatsky
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MessageSujet: Re: Fifty shades of fucked up [LIV/KEN]   Fifty shades of fucked up [LIV/KEN] EmptySam 27 Mai - 0:20

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Quand le ciel s'est éteint à brûler trop, quand les alcools mènent la danse de nos amours. Quand la sève a quitté la terre, les sanglots noyés les quais des métros de nos amours. Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre,  d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes, il parait que l'océan chante pour nos amours.

Les ravages de l'alcool défilaient sous mes yeux. Kenny n'était plus, à cet instant précis qu'un vulgaire petit pantin désarticulé dont les membres refusaient de collaborer. Il avait beau se concentrer, s'accrocher aux murs, rien n'y faisait. Le sol semblait s'effondrer sous ses pieds. Simple témoin de cette scène , j'avais alors la vague impression de me voir à travers cela. C'était rare de trouver Kenny dans un tel état , d'ailleurs, c'était la première fois que je me retrouvais face à cela. C'était plutôt moi ça ;  les excés de substances, de nombreux abus et mon corps qui déchantait. Autant dire que là, la situation m'échappait. Certes, j'étais parfaitement formée pour agir en toutes circonstances et mes quelques années aux urgences avaient été bien plus rudes qu'un corps dépravé par l'alcool. La nuance devait probablement être en l'identité familière de ce corps. Il ne s'agissait pas d'un quelconque patient, mais de Kenny. De l'une des rares personnes qui côtoyait ma vie depuis l'enfance. Et bien que cela n'aurait dû n'être qu'un vulgaire petit détail, il n'en était rien. Car là, à cet instant précis, un flot perpétuel de pensées venait s'immiscer en mon esprit. D'interminables petites interrogations quant-à la réelle raison de son ivresse qui m'empêchaient d'agir normalement. Dana l'aurait aidé, Kleio aurait appelé Dana , Feliks l'aurait fait décuvé, c'était certains. Et moi, j'étais là, figée dans mon mutisme à essayer de comprendre la raison même de sa soudaine chute. Parce qu'il y en avait une, c'était certains. Kenny était bien loin d'agir de la sorte sans la moindre raison. L'imprévisible et les excés étaient ton domaine, pas le sien. Qu'avait-il pu se passer pour que tout parte soudainement en vrille ? Avais-je été si absente ces derniers temps pour que la raison ne m'échappe autant ?  « J'suis quoi pour toi Liv ? » ça tonna dans l'air. Si soudainement que mon coeur rata un battement. Il avait suffit de quelques mots, d'une vulgaire petite interrogation pour briser le silence et envoyer valser mes propres pensées. « Désolé, c'est la faute de la Tequila. Ça me fait dire des conneries.. Enfin bref.. c'est pas grave oublie ce que j'ai dit. » Cette simple rectification eut don d'éveiller en ma personne deux sentiments bien distincts. Je vacillais à cet instant précis entre (la fausse) incompréhension et déception. Deux ressentis si divergents que j'avais à présent la vague impression d'être moi-même au sein d'un clivage destructeur. Et si j'aimais être surprise, la soif insatiable des imprévus, cette fois-ci tout était différent. « Tu devrais aller te coucher, tu dois être crevée. Et quant à moi je vais attendre que la boisson passe ou alors vomir dans le géranium de Dana... Je ne me suis pas encore décidé  » Aucun sourire ne s'immisça alors sur mes lèvres rosées. A croire que mon esprit demeurait inlassablement rivé sur la précédente interrogation, celle qui avait suscité en mon être bien plus d'émotions que toutes mes petites excursions nocturnes. Et si l'envie de comprendre me hantait, aucune interrogation ne vint à s'échapper de ma bouche. Compréhension reniée, ou véritable incompréhension ? La nuance était alors si infime que je préférai m'abstenir pour suivre la nouvelle direction qu'il venait d'indiquer.  « Tu ne risque pas de les atteindre seul ses géraniums.  » quelques mots, une vulgaire constatation lancée à son encontre alors que je me relevai pour l'aider à avancer. « Puis, je ne vais pas te laisser bousiller les géraniums, je tiens à ma vie aussi.  » ajoutais-je alors qu'un léger sourire venait s'immiscer sur mon visage. Un vulgaire masque, une simple enveloppe pour masquer les indénombrables interrogations que le jeune-homme venait de susciter en mon esprit. Doucement, pas aprés pas, j'en venais à diriger le jeune-homme dans la salle de bain. « T'as besoin de rejeter toute cette merde. Je reste avec toi.  »


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Kenny Levinski
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MessageSujet: Re: Fifty shades of fucked up [LIV/KEN]   Fifty shades of fucked up [LIV/KEN] EmptySam 27 Mai - 23:30

Fifty shades of fucked up (Liv & Kenny)
EXORDIUM.
Je n'étais pas du genre à regretter habituellement, préférant tenter ma chance et suivre une sorte de « advienne que pourra » . Peu conventionnel pour certains, c'était pourtant un idéal de vie qui me convenait parfaitement. Franc et couillu comme on aimait à me le faire remarquer, j'avais le don d'assumer ce qui pouvait bien sortir de ma bouche. Vérité ou bêtise, j'en étais fier. Mais là c'était impossible. Comment diable avais-je pu balancer un truc pareil à Liv ? Qu'est-ce que j'étais pour elle ? Pfff l'alcool me faisait vraiment dire des conneries, sérieusement. D'autant plus qu'elle avait beau faire comme si de rien était, je suis sûr que mes paroles s'étaient incrustées quelque part dans son esprit. Heureusement pour moi à ce moment là, mes pensées étaient encore bien trop embrumées et dispatchées  pour me rendre compte du chemin sinueux que j'étais en train d'emprunter. Tenant encore sur mes jambes par je ne sais quel miracle, je souris aux paroles de mon amie concernant les plantes de Dana. Elle était loin d'avoir tord à ce sujet. Pour sûr que la madre de la bande m'aurait fait valser par dessus le balcon pour avoir abîmer ses fleurs. Sans parler aussi de la leçon de morale assommante qui aurait suivi sur la sur-dose de Tequila dans mes veines.
C'est dans cette sensation de vague ambiant que je sentis les mains de Liv se poser autour de moi. Un léger frisson me parcouru l'échine lorsque ses doigts cramponnèrent mon avant bras. Je la laissai me guider jusqu'à la salle de bains, ma tête lourde et mes yeux peinant à stabiliser la surface plane de l'appartement. « T'as besoin de rejeter toute cette merde. Je reste avec toi.  » J'étais comme déphasé, coincé dans un état second où chaque bruit m'apparaissait tel un écho lointain. Tout semblait plus facile tout en étant plus douloureux. Une angoisse amère et lancinante créée par la peur de voir mon amie disparaître de nouveau. Elle restait avec moi. C'est ce qu'elle venait de dire et bizarrement j'en étais ravi, un petit sourire en biais un poil niais s'affichant aux commissures de mes lèvres. « C'est officiel, je le dis haut et fort, ce soir je ne vomirai pas ! », dis-je sur un ton fanfaron. Retrouvant un semblant de force, je me détachais de son emprise dans un geste approximatif et sans aucune raison flagrante je me mis à retirer mon haut. On  m'avait définitivement perdu. Dans le même élan, sans prêter attention à Liv, je finis par lever les yeux vers elle, un air complice luisant dans mes iris tandis que mes doigts s'attardaient à présent sur les boutons de la braguette de mon jean. « Je sais, mon corps d'Apollon fait souvent cet effet là.. », continuais-je sur un ton espiègle, ne trouvant aucun problème à me désaper devant elle. Bon okay ce n'était pas la première fois que ma blondie me voyait dévêtu de la sorte. Je n'étais pas pudique pour un sous avec elle, la réciproque étant d'ailleurs valable à son encontre. Je parvins finalement à faire tomber le bas, simplement vêtu désormais de mon caleçon, unique rempart dans le peu de dignité qui me restait. « Fais chaud non ? T'as pas chaud ? Moi je meurs de chaud ! ». En y repensant j'aurais tellement voulu  qu'on m'enterre six pieds sous terre à cet instant précis. Mais c'était vrai, j'étais anormalement brûlant, possédé par une fièvre terriblement exponentielle.  Une euphorie bouillonnante qui me redonnait une étonnante joie de vivre. Ah les montagnes russes de l'alcool ! Dans la contagion du moment, j'attrapai avec force la main de Liv pour l'enfermer dans la cabine de douche avec moi. « Allez, à la douche blondie ! ». Ni une ni deux je tournai le robinet d'eau, tout en maintenant ma victime encore habillée sous mon emprise pour ne pas qu'elle puisse s'échapper. Soudain, un horrible liquide froid s’abattit sur nous si bien que je ne pus m'empêcher de m'exclamer. « Aaah sa mère la... désolé je me suis trompé de côté ». Je ne pouvais m'empêcher de rire tant la situation était cocasse. La température s'inversa et j'appréciai enfin la douce exaltation de l'eau tombant sur le haut de mon crâne meurtri. Je relâchai aussitôt ma prisonnière, pinçant les lèvres en l'observant pour ne pas rigoler. « Oups, quelle maladroite tu fais . Te voilà toute mouillée maintenant ». Un vrai gamin je vous jure.
 
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Liv Strugatsky
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Liv Strugatsky

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Pseudo : Océane
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Âge : Le temps des absurdités, des amours interdits, des consommations illicites. Le temps où tout est possible , le temps de la révolution. T'as la vingtaine passée, vingt-trois petites années que tu dévores sans la moindre modération.
Occupation : tu t'occupes des corps meurtris, panses des blessures, et laisse le sang tâcher inlassablement tes fins-doigts ; infirmière
Statut civil : t'es libre comme l'air, une petite bulle de champagne qui éclate dans l'air. Célibataire.
Quartier : Jasmine Creek , dans un gros bordel avec trois autres âmes en peine.


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MessageSujet: Re: Fifty shades of fucked up [LIV/KEN]   Fifty shades of fucked up [LIV/KEN] EmptyLun 29 Mai - 23:46

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Quand le ciel s'est éteint à brûler trop, quand les alcools mènent la danse de nos amours. Quand la sève a quitté la terre, les sanglots noyés les quais des métros de nos amours. Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre,  d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes, il parait que l'océan chante pour nos amours.



Les mains soigneusement posées sur ce corps dépravé, je tentais vainement de diriger ce petit pantin. Une véritable aventure aux nombreux obstacles ; les plantes de la mama, les quelques boîtes de jeux vidéos de Feliks ou bien même les échantillons de beauté de la petite princesse. Autant de petits gadgets qui rendaient le chemin bien plus compliqué qu'il n'aurait dû l'être. « C'est officiel, je le dis haut et fort, ce soir je ne vomirai pas ! » à l'entente de ces quelques mots je ne pus empêcher un léger rictus de s'échapper machinalement entre mes lèvres rosées. La ténacité  de ces mots venaient subitement à entrer en contradiction avec l'attitude même de Kenny. D'ailleurs, la logique se retrouvait envoyée valser à l'autre-bout de la ville à l'instant même où le jeune-homme décida d'abandonner son t-shirt sous mes yeux. Il n'y avait avait aucune raison à cela, ni à toutes les autres choses qui s'étaient produites durant ses dernières heures. A croire que notre soirée allait soudainement être parsemée d'illogismes et d'absurdités. D'ailleurs, le petit air malicieux qu'affichait mon colocataire ne m'inspirait rien qui vaille. Bien au contraire, je connaissais suffisamment Kenny pour savoir que cette jolie petite moue était le résultat même d'une mauvaise-idée. J'en étais certaine. Et pourtant, si ma curiosité m'amenait à cette réflexion mes quelques petites pensées refusaient quant-à-elles de la suivre. A croire qu'elles préféraient se laisser corrompre par la vue qui m'était soudainement offerte. Cette vue avait beau m'être familière, je ne pouvais pourtant m'empêcher de demeurer légèrement gênée face à celle-ci. Preuve que les années ne m'avaient guère habituée. Et ça, Ken le savait, si bien qu'il en profitait. « Je sais, mon corps d'Apollon fait souvent cet effet là.. » Mi-amusée, mi-gênée, je détournais légèrement mon regard de son torse alors que mes yeux s'élevaient dans les airs à l'entente de sa perfide petite remarque. « Fais chaud non ? T'as pas chaud ? Moi je meurs de chaud ! » des mots qui s'enchaînèrent, une répétition si soudaine qu'elle m'emporta avec elle. Il vrillait, et peut-être même me fit-il vriller avec lui. Si bien que j'en venais moi-même à perdre le contrôle, espérant la chute de l'unique rempart. Et dans ce perpétuel flot de pensée , j'abaissais malencontreusement mes gardes. Un écart qui me fut fatal, car en quelques secondes je me retrouvais embarquée sous la douche.  «  Allez, à la douche blondie ! » le petit pantin désarticulé puisait en ses dernières forces. Un taux suffisamment élevé pour m'empêcher à cet instant de fuir. Prise au piège entre la cloison de la douche et le corps de Ken, je n'avais alors d'autres choix que de subir la chose. A croire qu'il avait stimulait son état de vulgaire loque durant tout ce temps pour me duper. Du moins, c'est ce que je m'imaginais jusqu'à ce qu'un courant d'eau froide ne dévale entre nos corps. Les frissons parcoururent instantanément mon échine alors que Ken pestiféra un juron « Aaah sa mère la... désolé je me suis trompé de côté » La situation était presque cocasse, et si je n'avais pas été contrainte d'y être conviée je me serais probablement moi-même amusée de cela. « Oups, quelle maladroite tu fais . Te voilà toute mouillée maintenant » Dans un énième roulement de yeux j'en venais alors à détourner le robinet de manière à l'asperger d'eau froide. Il l'avait cherché, que ce soit en son attitude ou bien même en son état d'ébriété.  « Quelle bonne idée Ken, ça te rendra les idées claires.  » Le pommeau de douche soigneusement incliné vers lui, je m'évitais de cette manière d'énièmes petits frissons. Seul mes mains, légèrement tachées par le sang se glissèrent quelques instants sous l'eau « T'es un gamin , Ken  » , un léger grognement s'échappa entre mes lèvres rosées. Et si la Mama du groupe avait été présente , elle ne se serait guère gênait pour me rappeler que j'étais toute aussi gamine que lui. Nous avions beau être complémentaires sur beaucoup de choses, les gamineries étaient l'un de nos points communs. Et alors que j'aspergeais ce petit idiot, je ne pouvais empêcher mon corps de frissonner au travers de mes vêtements imbibés. « Je te hais, tu l'sais ça ? » un râle, le tout premier de la soirée. Celui qui claque dans l'air, celui qu'on crache au visage. Un premier râle et un demi-mensonge. D'ailleurs, la violence de ces mots me permit alors de me dégager de son emprise pour me réfugier à l'extérieur de la douche , enveloppant mon corps dans une serviette.



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