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  You, me, in a hotel room

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Cybèle Reid
admin, queen of pandas

Cybèle Reid

Messages : 420
Pseudo : Brenda
Célébrité, © : Nina Dobrev, (same old love)
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Âge : Vingt-sept ans.
Occupation : Experte scientifique du newport beach police department
Statut civil : Célibataire, un coup à droite, à gauche, et pourtant.
Quartier : Dover shores #7100 maison de campagne.


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MessageSujet: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyDim 21 Mai - 20:20


You, me, in a hotel room
soan/cybèle - lakewood

Il y a un mois, un corps avait été subitement retrouvé sur la plage. Une jeune femme, avec plusieurs marques sur le corps, j’avais réussi à rassembler plusieurs indices pour tenter de trouver le meurtrier. Mes coéquipiers enquêtaient aussi. Mais finalement, nous tournions en rond, plus les jours avançaient et plus nous avions cette impression que le tueur avait réussi à s’éloigner de la ville, peut-être même de l’état…
Alors que j’étais en train de me torturer l’esprit à hacker illégalement certaines personnes de l’entourage de la victime, le capitaine arriva, m’informant que je devais rentrer chez moi faire mes valises. Que je partais avec deux de mes coéquipiers à Lakewood. Cette ville se situe à quelques kilomètres de Newport Beach. Le corps d’une autre femme avait été découvert, sa mort était similaire à celle de notre victime. Le capitaine avait réussi à reprendre l’enquête.
Ni une, ni deux, je fonçais chez moi, je regroupais quelques affaires, ne prenant pas vraiment la peine de regarder ce que je balançais dans ma valise. Cette affaire je voulais la boucler, je voulais de nouvelles preuves. Cette femme était une personne bien, elle avait trois enfants, elle faisait des recherches contre Alzheimer. Alors pourquoi elle ?  
Je me retrouvais devant le poste de police, attendant mes deux coéquipiers, je n’avais pas pris le temps de demander au capitaine avec qui j’étais, car nous étions plusieurs sur cette enquête. J’apercevais Rachel, elle était flic depuis presque vingt ans, très douée, très stricte. Bref, en tout cas cette femme pouvait être un modèle, mariée depuis dix ans, une belle maison, belle voiture, un garçon trop intelligent. Je me demande presque pourquoi je suis bloquée à l’état de : sans mec, sans animaux, famille tordue.
- Je conduis !
Elle s’installe déjà dans la voiture, je lâche un soupire, je lance ma valise maigrichonne dans le coffre, me demandant si j’avais mis un joli petit slip de rechange. Puis je vois Soan arriver. Alors c’est lui le troisième ? Le voyage semble être intéressant ! […] Quelques heures de trajet, nous étions arrivés devant l’hôtel. Le rendez-vous avec les policiers de Lakewood  n’était fixé qu’à demain, en fin de matinée. Le réceptionniste de l’hôtel nous accueilli.
- Mesdames, Monsieur, j’ai donc deux chambres à votre disposition. Une avec un lit double et une autre avec lit simple.
Rachel grimaça, elle était peut-être la femme à la parfaite vie, mais son caractère était vraiment merdique.
- D’accord, alors je prends la chambre simple. Je veux ma tranquillité, je dois téléphoner à ma famille et j’ai surtout besoin de ma séance de yoga SEULE. Donc vous deux, ensemble !
Me voilà, levant les yeux au ciel, implorant un esprit supérieur pour qu’elle soit foudroyée à cet instant. Elle était la plus vieille, elle décidait. Le réceptionniste nous donna les clés et tenta de détendre l’atmosphère.
- Au moins la chambre double à une belle vue sur notre beau parc.
J’attrapais ma valise, me dirigeant déjà vers la chambre. Bon d’accord, elle était belle, spacieuse et la salle de bain était superbe. Cela me donnait presque envie de me laver immédiatement ! Après tout dormir avec Soan ce n’est pas un cauchemars, plusieurs femmes seraient heureuses. Il est évident que j’allais me mettre dans mon coin, éviter un contact avec lui, je ne voudrais surtout pas déclencher en moi une envie incontrôlable.
- J’espère que tu ne ronfles pas, sinon je vais être obligée de te frapper.
Je lâchais un petit rire, presque anxieuse de la nuit que je devais passer. Il fait chaud dans cette pièce non ?

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyMar 23 Mai - 19:55


You, me, in a hotel room
soan/cybèle - lakewood

J'étais arrivé à Newport Beach il y a quelques mois et j'y avais rapidement pris mes aises; sans vouloir me venter, j'avais trouvé presque automatiquement un poste de flic dans le police department de la ville. Au départ, j'admets qu'il avait été bien compliqué de me fondre dans la masse parmi toutes ses personnes qui travaillaient là depuis bien des années. Ils avaient tous l'habitude de s'occuper d'affaires diverses, d'en ouvrir quelques unes ou d'en boucler d'autres, et j'en passe. Quand je suis arrivé au police department on m'avait brieffer rapidement des enquêtes encore ouvertes, au cas où je me portais volontaire pour donner un coup de main pour l'une d'entre elles. Il y avait une enquête qui m'avait plus attirée que les autres. Celle d'un tueur en série, ou du moins ce que l'on supçonnait en être un. L'enquête avançait peu et les agents mis sur l'affaire tournaient en rond.
Ce matin, alors que je sortais de chez moi et m'appretais pour aller au poste, le capitaine m'a appelé pour me mettre sur un dossier. Ou plus précisément pour me demander de préparer quelques affaires pour un séjour de quelques jours à Lakewood, pour une enquête qui pourrait apporter un peu de neuf à celle qui était ouverte sur la jeune femme qui était décédée il ya quelques mois. Même si ce n'était pas la première enquête sur laquelle j'avais été placé, j'avais toujours cette appréhenssion au départ. Je soupirais un instant avant de raccrocher. Faisant ensuite volte-face pour rouvrir la porte et rentrer à nouveau chez moi. En une demi-heure mes affaires étaient prêtes; j'avais opté pour prendre le strict minimum et me contenter de quelques affaires uniquement pour tenir ces trois jours. Rien d'artificiel.
Je rejoignais le poste de police avec légèrement de retard, retrouvant mes deux coéquipières. Il y avait d'abord Rachel, cette femme que je n'appréciais que très peu mais que j'admirais pour son parcours dans la police. Elle était sympathique. Du moins, seulement quand elle en avait l'envie. S'il n'y avait eu qu'elle pour m'accompagner, j'aurais sûrement fini dépressif à la fin du séjour. D'autre part, il y avait Cybèle. De quoi rendre le voyage plus... intéressant et plus motivant. C'était d'ailleurs grâce à elle que j'avais réussi à m'intégrer comme il se doit dans la vie de la ville de Newport Beach et de son poste de police. On prenait place dans la voiture avant de filer tout droit vers Lakewood, partant pour une bonne poignée d'heures de trajet. [...] On arrivait finalement à l'hôtel, un jour à l'avance puisque notre rendez-vous avec les autres policiers de Lakewood était fixé à demain. Nous avions été accueillis par le réceptionniste de l'hôtel qui nous a distribué nos chambres. Rachel avait choisi, ou plutôt avait imposer son choix, pour la chambre avec le lit simple. Quant à moi et Cybèle, on était contraints de partager la même chambre. Le même lit. Pendant trois jours. C'était loin de me déplaire personnellement. En réalité je crois même que je m'en réjouissais déjà un peu d'avance. Il est quand même clair que je ferais mon maximum pour qu'elle soit à l'aise et pour que nos soirées deviennent trop ambiguës. On éviterait le moindre contact pendant la nuit. Ce serait préférable pour chacun de nous.
On récupérait chacun nos valises pour finalement rejoindre nos chambres. La notre était lumineuse, spatieuse, et comme l'avait dit le réceptionniste, elle donnait une belle vue sur le parc de Lakewood. Je me tournais vers Cybèle alors qu'elle me faisait une réflexion par rapport aux nuits qu'on allait passer. Je lui souriais, avant de rétorquer.
- Mademoiselle serait-elle violente ? Je pense pas que tu sois assez forte pour me faire mal.
La carte de la taquinerie, c'est celle que j'avais décider d'employer. Je lui lançais un clin d’œil, avant de m'immobiliser face à elle. Après tout, je n'avais aucune raison de décliner une opportunité de l'embêter, Cybèle. Je l'observais du coin de l’œil, en réfléchissant d'avance à cette nuit. J'appréhendais un peu le moment où on allait se coucher. Ensemble. Deux collègues dans le même lit, c'est quand même assez ambiguë. Et ça pourrait l'être encore plus quand vous vous retrouvez avec une aussi belle femme à vos côtés. Je m'asseyais sur l'un des fauteuils qui se trouvait près de la fenêtre en relevant mon regard vers Cybèle.
- Qu'on se mette d'accord de suite, tu prends quel côté du lit ?
Je laissais s'échapper un rire, légèrement gêné par la situation. C'était la première fois que ça m'arrivait, et j'aimerais que ce ne soit pas la dernière avec elle.

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Cybèle Reid
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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyMar 23 Mai - 20:57


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soan/cybèle - lakewood

Je ne savais pas vraiment si je devais en vouloir à Rachel. J’étais heureuse de finir dans la même chambre que Soan et dans le même lit. Mais franchement, je redoutais le passage où nous allions nous glisser dans ce lit bien douillet. J’avais peur de céder à des pulsions enfouies en moi, dont j’ai conscience mais que je ne veux pas exprimer. Peut-être que je me refuse à tenter quelque chose, tenter une approche, parce que je m’habitue à être seule et que la probabilité que je finisse entourer de divers chats dans une petite maison poussière finira par malheureusement se réaliser. L’amour et moi, c’est un terrain glissant, boueux, merdique, je n’ai pas de chance. Prenons mon premier amour, il était sympathique, un peu trop, puis il a fini par me quitter, car il était tomber amoureux d’un homme. Et ensuite, cela a continué, des histoires tordues, des hommes cinglés. Désespérant !
Nous étions dans cette belle chambre, je jetais un coup d’oeil à droite, à gauche. J’étais attirée par les couleurs, les beaux oreillers sur le lit, les fauteuils. Pour une fois le capitaine n’avait pas fait les choses à moitié pour nous mettre à l’aise à Lakewood. Je posais mon sac dans un coin, j’entreprenais de l’ouvrir pour regarder si j’avais tout ce qu’il me fallait. Rapidement en farfouillant, je me rendais compte que j’avais oublié un pyjama ou au moins quelque chose pour dormir. Je n’avais pas prévu de finir dans la même chambre que cet homme au corps divin. Un gros « merde » se lâcha dans ma tête. Je trouverais une solution… ou peut-être pas.
Je l’informais qu’il n’avait pas intérêt à ronfler. Mon dieu, toutes les fois où j’ai dormi avec mon frère jumeau, ronflant comme un gros ours. Alors je le secouais, je sifflais, mais il avait un sommeil bien profond, bien trop. Alors, je ne voulais pas subir ce genre de nuit. Je rigolais à sa remarque.
- Je peux l’être ! Je sais mordre, griffer, pincer. Le trio essentiel pour se défendre correctement !
Bref, en gros Jackie Chan pourrait me mettre à terre en deux secondes et me piétiner. Il me demanda quel côté je préférais. A vrai dire, je ne préfère aucun côté, je suis habituée à dormir seule, alors généralement le lit est entier pour moi, je fais donc l’étoile de mer au milieu.
- Je vais dire le côté proche de la fenêtre !
Je m’installais sur un fauteuil non loin du sien. Son regard m’interpella, sans doute parce que je le trouvais envoûtant et que ses yeux réussissaient à me faire frissonner. Cet homme me donnait chaud simplement en étant habillé, je n’imaginais même pas s’il venait à retirer son haut.
- Dis-moi, dans ta valise tu n’aurais pas glissé un t-shirt en trop ? J’ai oublié la moitié de mes affaires et je ne tiens pas à être nue face à toi, car tu finirais éblouie par autant de beauté.
Je rigolais, je tentais de faire de petites blagues pour détendre aussi l’atmosphère et calmer mes tensions. J’en profitais pour attraper la carte du room service.
- Tu voudras quelque chose à manger ou boire ?

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyMar 23 Mai - 22:07


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soan/cybèle - lakewood

Je restais assis sur le fauteuil près de la fenêtre en plongeant mon regard sur la vue qu'on pouvait avoir sur le parc depuis la chambre. J'en profitais pour jeter quelques coups d’œils sur Cybèle qui semblait totalement éblouie par la chambre. Il est vrai que la chambre était pas mal et qu'on avait eu pas mal de chances de ce côté là. Pour ma part j'avais aussi eu la chance de me retrouver avec Cybèle. Il est vrai que sur le moment je m'étais imaginé plein de scénarios qui auraient pu se dérouler dans cette chambre, avec elle. Mais il était hors de question de tenter quelque chose avec Cybèle. Il est vrai que je n'étais pas insensible à son charme, et il est vrai aussi qu'elle procurait en moi des sensations indescriptibles par moments, mais elle, je ne voulais pas la briser. Pas comme j'avais pu le faire avec d'autres femmes anciennement.
Je déposais mon regard sur Cybèle lorsqu'elle fouillait dans son sac, alors qu'elle m'informait que je n'avais pas intérêt à ronfler. J’espérais d'ailleurs qu'elle aussi, ne ronflait pas. Les ronflements c'est une sorte de tue l'amour. Même si Cybèle et moi n'étions pas en couple, si l'un de nous deux se mettait à ronfler pendant la nuit, je pense que les chances qu'on puisse se retrouver un jour dans le même lit soient peu nombreuses. Elle rigolait, avant de me dire qu'elle savait se défendre. Mordre, griffer, pincer. L'idée qu'elle puisse s'en prendre à moi de cette manière me faisait frissonner intérieurement. Je secouais légèrement la tête, histoire de reprendre mes esprits, avant de l'observer et de lui sourire à pleines dents.
- Dis toi que si tu essaies de me frapper, c'est toi qui va te faire mal. Si tu veux te battre, c'est pas un soucis. Tu sais très bien que je ne veux pas et je ne peux pas te frapper.
Il ne restait plus qu'à voir si, au cours de la soirée, elle allait mettre ses dites attaques en place et commencer à me mordre, me griffer ou me pincer. Elle m'indiquait qu'elle prenait le lit côté fenêtre pour dormir. J’acquiesçais d'un simple mouvement de tête, tout sourire. Au final je crois que j'avais une certaine hâte de me coucher ce soir. Pour voir tout d'abord quel sensation ça fait, d'être couché aux côtés d'une femme qu'on ne peut pas toucher, mais aussi pour voir combien de temps est-ce que je peux tenir sans rien faire aux côtés d'une femme qui me fait autant d'effet. Elle me demandait si je n'avais pas un t-shirt en trop pour elle. C'était sans doutes pour ça qu'elle avait fouillé son sac plus tôt; histoire de vérifier si elle n'avait pas oublier quelque chose, et, apparemment, elle avait oublié son pyjama. Elle me faisait aussi une réflexion pour m'indiquer qu'elle ne tenait pas à être nue face à moi. Car j'aurais fini par être ébloui par sa beauté. Je souriais d'avantage, et j'inclinais légèrement la tête sur le côté droit face à elle pour l'observer d'une façon un peu plus perçante.
- Dommage, je pense que ça ne m'aurais pas forcément déplu.
Mon rire vint à rejoindre le sien instantanément même si, à vrai dire, je pensais réellement ce que je venais de dire. J'étais persuadé que le corps de Cybèle était magnifiquement bien dessiné et qu'elle avait des courbes sublimes à en couper le souffle. Je me relevais du fauteuil pour aller récupérer mon sac. J'en sortais un t-shirt que je venais à lui tendre ensuite. Je l'imaginais déjà se promener dans la chambre dans mon t-shirt, et cette idée me donnait chaud.
- Quoique, peut-être que tu seras sexy dans mon t-shirt qui sait.
Je haussais les épaules suite à ma réflexion pour donner une certaine tournure ironique à mes propos, en lui envoyant un clin d’œil à nouveau. Elle attrapait la carte du room service et me demandait si je voulais quelque chose à manger, ou à boire. Je m'approchais d'elle pour jeter un coup d’œil à la carte, sans trop savoir quoi choisir.
- Si tu prends quelque chose, prends moi la même chose. On va pas s'embêter, après tout.

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Cybèle Reid
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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyMer 24 Mai - 20:32


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soan/cybèle - lakewood

Je pense à Rachel, elle doit certainement faire sa séance de yoga, ou alors déjà en train de planifier toute sa journée de demain. Comment pouvait-elle avoir une vie si rangée ? Je suis incapable de faire ça, j’ai toujours trop d’imprévus dans ma vie. Ma soirée allait être mieux que la sienne. J’avais choisi le côté du lit où je voulais dormir, à vrai dire cela n’avait peu d’importance. Lorsque j’avais fouillé quelques minutes plus tôt dans mon sac, j’avais découvert que mon pyjama était resté chez moi. Je lui demandais s’il n’avait pas un t-shirt à me prêter, étant donné sa carrure face à la mienne, il est certain que le t-shirt allait être bien assez grand pour recouvrir les parties essentielles de mon corps. Je rigolais en même temps lui, alors comme ça, ça ne l’aurait pas gêné ? Même s’il souriait, j’étais certaine qu’il y avait une part de vérité. J’attrapais le t-shirt qu’il me tendait.
- Merci ! Enfin en tout cas tu ne pourras pas me voir plus qu’au naturel que ce soir. Ton t-shirt qui me sera trop grand, plus de maquillage, les cheveux comme un épouvantail. Finalement, tu vas peut-être faire des cauchemars à cause de moi.
Je rigolais à ce que je venais de dire, même si j’étais bien consciente que je n’était pas aussi si affreuse sans maquillage. Surtout que je n’en mets jamais vraiment des tonnes. Dans les mains, je tenais la carte des menus du room service. Je ne savais pas quoi prendre, il y avait du choix. Soan venait de me dire qu’il fallait que je lui commande la même chose. Autant que je prenne quelque chose de simple. Je passais une commande de deux pizzas et d’une bouteille de vin rouge. Non je ne compte pas le faire boire pour plus facilement le mettre nu, mais pour une fois qu’un hôtel propose du bon vin, autant profiter d’une bouteille.
- Voilà commande passée ! Je pense que je vais aller prendre ma douche, le temps qu’on ait notre commande.
Je me faufilais jusqu’à la salle de bain, laissant mes vêtements s’entasser dans un coin. Je ne restais que quelques minutes sous l’eau bien chaude, à vrai dire je n’avais pas envie de perdre une minute avec Soan. J’avais de plus en plus l’impression que je devais profiter de cette soirée avec lui. Pourtant j’avais déjà passé du temps rien qu’avec lui au poste de police, surtout les premiers moments lorsqu’il est arrivé. Toute joyeuse, je lui avais presque sauté dessus à son arrivée pour lui faire visiter les lieux, lui faire des farces pour qu’il se sente à l’aise. Ma douche terminée, mon corps séché ainsi que mes cheveux, j’enfilais son t-shirt qui me descendait juste en haut des genoux. Je ressortais, remarquant le notre repas venait tout juste d’arriver.
- Parfait le t-shirt !
Finalement les pizzas semblaient bonnes, elles étaient sans doute même trop grande. Je les posais sur la table basse qui était non loin des deux fauteuils.
- Bon alors pas trop déçu d'être avec moi plutôt qu'avec Rachel ?

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyMer 24 Mai - 22:31


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soan/cybèle - lakewood

Je venais de donner un de mes t-shirts à Cybèle pour qu'elle puisse passer la nuit avec, étant donné qu'elle avait oublier son pyjama chez elle. À vrai dire j'avais une certaine envie de la voir se pavaner dans la chambre avec un de mes vêtements. D'un côté j'étais pressé car ça aurait pu être craquant sur elle, et d'un autre j'étais plutôt méfiant à l'idée qu'elle puisse probablement me procurer certaines envies incontrôlables. J'espérais juste sur le moment que ça n'arrive pas, histoire qu'on ne soit pas destabilisés tous les deux. Elle attrapait le t-shirt que je lui tendais, en m'expliquant que ce soir j'allais la voir complètement au naturel. Sans maquillage, les cheveux en bataille et avec mon t-shirt qui serait trois fois trop grand sur elle. J'haussais les épaules. Après tout, ça ne pouvait pas être si terrible que ça. Pas au point de me faire faire des cauchemars du moins.
- De rien, on verra bien ce que ça donne.
Je pensais même à ce moment là qu'elle devait être plus mignonne au naturel qu'elle ne l'est déjà habituellement. Et puis de toute façon, elle ne se maquillait pas énormément de base. Je l'observais pendant qu'elle passait la commande auprès du room service. Elle avait opter pour deux pizzas et du vin rouge. L'idée du vin rouge me fascinait puisqu'on allait boire alors que dés le lendemain, on allait se retrouver sur une enquête. On était censés être de service et puis voilà que Cybèle voulait quand même boire. Je souriais légèrement, en reprenant place sur le fauteuil sur lequel j'avais été assis plus tôt.
- Du vin rouge ? Ça à une certaine tournure romantique. Rassure moi, tu veux pas me faire boire pour plus facilement me mettre nu ?
Je rigolais suite à mes propos avant qu'elle ne m'indique qu'elle allait prendre sa douche. J'en profitais pour récupérer un magazine qui traînait sur la table basse et le feuilleter le temps qu'elle aille se laver. Le temps paraissait assez long quand elle était sous la douche, et des idées plutôt déplacées se faufilaient dans ma tête. Le genre de scénarios qu'on aurait l'habitude de voir dans des films. Bref, il fallait réellement que j'essaie de penser à autre chose et que j'évite d'avoir des pensées malsaines à l'égard de Cybèle. Entre-temps, les pizzas et le vin rouge avaient été apportés dans la chambre par l'un des maîtres de chambre. Je relevais la tête vers la porte de la salle de bain alors qu'elle sortait, complètement séchée, et habillée de mon t-shirt. Seulement de mon t-shirt qui la recouvrait jusqu'au dessus des genoux. J'étais resté focaliser sur elle et sur son corps un instant.
- Il te va plutôt bien mon t-shirt. Les repas sont arrivés donc je te propose qu'on passe à table...
Je l'observais alors qu'elle déposait les pizzas et le vin rouge sur la table basse qui se trouvait non loin des deux fauteuils. J'en profitais pour débouchonner la bouteille et servir deux verres de vin, avant de lui en tendre un. Entre-temps, elle me demandait si je n'étais pas trop déçu d'être avec moi plutôt qu'avec Rachel. Je rigolais nerveusement suite à sa question avant de porter mon verre de vin à mes lèvres pour y boire quelques gorgées.
- Disons qu'avec Rachel... Je crois que j'aurais fini dépressif après une nuit. Donc non, disons que je suis particulièrement satisfait de me retrouver avec toi et pas avec elle.
J'attrapais une part de pizza pour commencer à la manger. Disons qu'elles étaient plutôt bonne, mais elles étaient énormes et je pense qu'on n'arriverait pas forcément à les finir entièrement ce soir. Je relevais la tête vers Cybèle après avoir fini ma part.
- Et toi, pas trop déçue d'être avec moi plutôt qu'avec Rachel ?
Je lui souriais du coin des lèvres en m'emparant d'une autre part de pizza, et j'en mangeais quelques unes d'affilée après celle-ci, histoire de ne pas faire de gâchis. J'en profitais aussi pour boire du vin de temps en temps et, une fois mon verre terminé, je m'en resservais un autre qui serais probablement le dernier. À la fin du repas, je me relevais du fauteuil pour me diriger vers la salle de bain.
- À mon tour de filer sous la douche. Promis j'essaie de faire vite. Et évite de me rejoindre sous la douche; toi aussi tu pourrais être éblouie par tant de beauté.
Je rigolais suite à mes propos étant donné que j'avais utilisé ceux qu'elle avait employés plus tôt. Je filais ensuite sous la douche, en essayant de faire le plus rapidement possible. Je me lavais, me rinçais, puis sortais pour me sécher. Je cherchais mes affaires dans la salle de bain mais, manque de pot, j'avais oublié de les emporter et ils étaient restés dans mon sac. Dans la chambre. Où Cybèle était. Je soupirais légèrement en m'insultant intérieurement. Finalement, j'attrapais une serviette pour l'enrouler autour de ma taille, afin d'être couvert au moins jusqu'au genoux. J'attrapais une autre serviette pour me sécher les cheveux, avant d'ouvrir la porte de la salle de bain qui donnait sur la chambre. Je frottais mes cheveux à l'aide de la serviette que j'avais prise plus tôt.
- Petit incident, j'ai oublié mes affaires alors, fait comme si j'étais pas là.
Je déposais la serviette avec laquelle je me séchais les cheveux sur mes épaules avant de me diriger vers mon sac qui était posé dans un coin de la pièce. Je le fouillais un instant avant de récupérer quelques affaires et de quoi passer la nuit. Je filais ensuite à nouveau dans la salle de bain pour me changer et finalement, ressortir quelques minutes après. Me tournant vers Cybèle, je lui adressais un certain sourire narquois, du coin des lèvres.
- Désolé d'avoir coupé court au spectacle.

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyJeu 25 Mai - 9:05


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Me voilà avec son t-shirt, prête à dîner, le voyage m’avait affamé. Je rigolais à sa remarque. Cela aurait pu être une bonne tentative de le faire boire encore et encore pour le mettre facilement nu, dans mon lit. Mais je préférais avec son consentement à 100 %. Il faut avouer que c’est quand même très tentant.
- Non, non ! J’apprécie toujours un bon verre de vin après un long voyage et pour me détendre.
Je tenais sans doute ça de mon père, après une longue journée il se laissait toujours tenter par un verre de vin, jamais d’alcool fort. Alors très souvent, je me joignais à lui. J’avais toujours préféré mon père, alors c’est sans doute pour ça que j’ai davantage de points communs avec lui. Je m’installais pour manger, attrapant une énorme part de pizza que j’engloutissais en un rien de temps. Je tenais à savoir s’il était heureux de passer cette soirée et cette nuit avec moi. Il en profita pour me retourner la question.
- Je suis rassurée d’être de meilleure compagnie qu’elle. Pour ma part, heureusement que je suis avec toi, sinon tu aurais été obligé d’enquêter sur le meurtre de Rachel.
Je rigolais, je n’étais pas sérieuse, heureusement. Mais une envie de meurtre m’aurait certainement traversé l’esprit durant la soirée. Je préférais largement avoir les pensées que j’avais à l’égard de Soan à l’instant. Je continuais de manger et de boire du vin. Il m’indiqua qu’il allait prendre sa douche.
- Je vais rester sage alors !
Même si l’envie de le rejoindre sous la douche serait vraiment très excitant, mais il fallait mieux que je reste à la place. Le temps qu’il prenne sa douche je finissais les quelques morceaux de pizzas qu’il restait dans l’assiette. Je ne manquais pas de reprendre un verre de vin. Je le remarquais sortir de la salle de bain, une simple serviette autour de la taille, une autre autour de ses épaules. J’avalais rapidement la gorgée de vin que j’avais en bouche, sans quoi je l’aurais recraché face à ce corps, oui ce CORPS. Bordel ce mec est vraiment un dieu grecque. Faire comme s’il n’était pas là ? Impossible ! Je le regardais, sans doute trop, sans même que je m’en rende compte. Je le contemplais de la tête aux pieds. Des images un peu trop salasses s’imaginaient peu à peu, mon cerveau était en état d’alerte. Je souhaitais presque que sa serviette dégringole. Je commençais à être déçue qu’il ait trouvé de quoi s’habiller. J’avais besoin de retrouver mes esprits, je finissais d’une traite mon verre. Alors qu’il me parlait, je restais encore bouche bée, je pouvais parfaitement l’imaginer sans ses vêtements. Une question me vint à l’esprit : qu’est-ce que je fais maintenant. Si cela avait été un homme lambda, ni un collègue de travail, ni un ami, il serait déjà allongé sur le lit, moi au dessus, dévorant ses lèvres, ma peau contre la sienne.
- Spectacle très intéressant, sans doute un peu trop court oui…
Je me rendais compte de ce que je venais de dire, je perdais le contrôle de moi-même. Je me sentais comme ce genre de femme qui ne contrôle aucune pulsion. A force d’être seule peut-être que je commence à devenir nymphomane et que plus rien ne m’arrêtera dans la quête du désir ?
- Je… je crois que je devrais me coucher. Le voyage a du me fatiguer.

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyJeu 25 Mai - 22:51


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On était là, installés dans notre chambre d'hôtel depuis quelques heures maintenant. Elle portait mon t-shirt depuis qu'elle était sortie de la douche et moi aussi j'étais plus ou moins en pyjama. On avait sans doutes tout les deux les mêmes idées en tête depuis que je m'étais éclipsé pour prendre ma douche. J'avais quand même espérer un instant qu'elle ose me rejoindre sur la douche. Juste après, j'avais oser m'aventurer dans la chambre avec seulement une serviette autour de la taille pour me couvrir. D'autant plus que je l'avais surprise en train de me regarder. Ou plutôt en train de me mater, de la tête au pied, dés que j'avais franchis le pas de la porte. Elle dévorait des yeux chaques détails de mon corps, sans la moindre discretion apparente. Si on était là dans cet hôtel pour examiner le corps d'une victime dés le lendemain, pourquoi est-ce que ce soir elle n'en profitait pas pour examiner le mien ? Après tout, rien ne nous en empêchait, et Rachel était à l'autre bout du couloir, alors impossible de la déranger pour sa dite séance de yoga. Même si j'étais à présent habillé, il n'en fallait pas beaucoup pour que je retire mes vêtements. Je me tournais vers Cybèle, après sa réflexion. Un spectacle intéressant mais trop court. Je détournais le regard vers elle après ses dires; elle éveillait en moi quelque chose d'incontrôlable et il ne m'en fallait plus beaucoup pour craquer. Quelques mots suffiraient pour que je me jette sur elle et que je me surprenne à lui dévorer les lèvres.
- Peut-être que tu aurais envie de le prolonger, ce spectacle ?
Je lui envoyais un clin d'oeil avant de lui sourire du coin des lèvres. Peut-être finalement que je n'aurais pas du dire ça. Elle pourrait changer totalement d'avis sur ma personne et penser que je ne veux d'elle que son corps. Je pensais franchement que je venais de me planter royalement. Elle enchaînait en me disant qu'elle allait se coucher parce que le voyage l'avais fatiguée. J'haussais légèrement les épaules avant de me diriger vers la table basse pour me servir un autre verre de vin, ainsi qu'un verre à Cybèle. Je m'asseyais ensuite sur le bord du lit, du côté qui m'avait été plus ou moins attribué, avant de lui tendre son verre.
- Trinquons au moins une dernirère fois à notre première nuit ensemble.
Je rigolais légèrement à cause de l'ironie de mes propos, avant de vider mon verre d'une seule traite. Je m'asseyais ensuite sur le lit, en m'adossant contre le dossier de ce dernier. Je tournais légèrement la tête vers Cybèle, en plantant mon regard dans le sien. À ce moment précis je ne savais pas ce que je devais faire. Je retirais ensuite mon t-shirt, simplement pour être plus à l'aise, étant donné que j'avais l'habitude de dormir torse nu. Je ne pense pas que ça lui posait de problèmes de toute façon.
- C'est juste pour être un peu plus à l'aise, t'en fais pas.
Je lui faisais cette remarque pour qu'elle comprenne que c'était peu volontaire le fait que je retirais mon t-shirt et que j'avais l'envie de dormir sans, pour ne pas transpirer comme un phoque pendant la nuit, étant donné que les beaux jours commençaient à arriver et les chaleurs étaient de plus en plus omniprésentes. J'observais Cybèle du coin de l'oeil tout en restant adosser contre le lit.
- Tu es sûre de vouloir dormir maintenant ?
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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyVen 26 Mai - 11:09


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Il venait de m’offrir un super spectacle, j’avais déjà tenté d’imaginer son corps lorsque nous travaillons, mais c’était encore mieux. Je m’étais sentie d’un coup trop à l’aise face à la situation, je n’avais aucun contrôle de moi-même, je venais de lui avouer que ce spectacle m’avait plu. Sa réponse me laisse presque sans voix, je reste encore bête face à lui, comme une enfant perdue. La tentation de lui dire oui me dévorait de l’intérieur.
- Je ne voudrais pas trop en abuser.
Ni un oui, ni un non, j’avais réussi à esquiver. Même si mon regard finalement en disait assez long sur la réelle réponse que j’aurais voulu envisager. J’avais envie de m’échapper, fuir, je me sentais gênée. Je l’informais que je devrais plutôt me coucher. Je n’avais pas vraiment envie de dormir, tout d’abord parce que je ne suis pas une grosse dormeuse et aussi parce qu’après une telle situation, mes pensées étaient chamboulées. Il nous servit alors un autre verre de vin rouge. J’attrapais mon verre, ne sachant plus réellement quoi faire face à lui. Je souriais à sa remarque. Trinquer pour notre première nuit, j’avais hâte de connaître déjà la suite de cette nuit. Est-ce que j’allais me contenter de dormir ou alors de déraper ? De la même manière que Soan j’avalais mon verre.
Le voilà retirant son t-shirt, je ne quittais pas son torse du regard, admirant les détails, même si tout à l’heure je les avais assez regardé. Être plus à l’aise ? Si lui l’était ainsi, je ne l’étais pas pour ma part. Je me sentais frustrée.
- Pas de soucis.
Et pourtant… Je venais m’installer à côté de lui sur le lit. Ce lit était encore plus confortable que je ne le pensais, l’idéal pour… Non il faut que j’arrête d’avoir ce genre d’images en tête, même si l’envie était de plus en plus présente au fond de moi. Si j’étais sûre de vouloir dormir ? Je crois qu’après cette question, j’ai réussi à faire peser un silence dans la pièce. J’étais comme dans un univers parallèle, entre le oui je lui saute dessus et le non je reste à ma place et je dors. Je tentais de me trouver des conseils à moi-même, trouver une solution.
- Hum.. je… ne sais pas trop.
Me voilà lancer un compte à rebours dans ma tête, trois… deux… un. Je tourne la tête vers lui, je me lance, je me mets à califourchon sur le lui, mon regard croise le sien en une fraction de seconde. J’ai envie de laisser mes lèvres se coller aux siennes, mais je m’arrête. Je constate ce que je viens de faire. Je suis sur lui. L’une de mes mains sur son torse, mon coeur s’accélère.
- Je crois que tu me perturbes...

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyVen 26 Mai - 15:25


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Elle avait ce don de me déstabiliser rien qu'en posant son regard sur moi. Je l'imaginais sans son t-shirt, en retraçant les courbes de son corps dans ma tête. Je la dévorais du regard, d'une certaine façon. Je perdais petit à petit le contrôle de moi-même tant l'envie de la posséder ce soir me rongeait de l'intérieur. Mon regard ne se détachait plus du sien, alors qu'elle me disait qu'elle ne préférait pas trop en abuser. Son regard en disait long sur ses intentions, et je me contentais de me retenir encore et encore. Je n'avais aucune envie de dormir à cet instant précis. Je finissais mon verre de vin d'une seule traite alors que Cybèle faisait de même. J'avais déjà retiré mon t-shirt et je m'étais installé sur le lit, contre le dossier pour me maintenir assis. J'observais Cybèle qui baladait son regard sur mon torse, sans broncher. J'étais plus à l'aise et je me doutais bien qu'elle ne l'était pas vraiment, elle. Mes gestes étaient tout de même un peu voulus. La seule envie que j'avais à cet instant c'était qu'elle soit à moi. Corps et âme. Je la regardais alors qu'elle s'installait à côté de moi, sur le lit. Elle me disait qu'elle n'était pas sûre de vouloir dormir elle non plus, à présent, ce à quoi j'esquissais un léger sourire face à elle. En une fraction de seconde elle était à califourchon sur moi, et son regard était planté dans le mien. Autant dire que cette fois, elle me déstabilisait complètement. Je la regarde, mes yeux se baladent sur son corps pour finalement s'arrêter sur ses cuisses. Sa main se pose sur mon torse, je remonte mon regard dans le sien. Les battements de mon cœur commencent à s’accélérer, et mes envies sont de plus en plus fortes et... incontrôlables. Elle m'indique que je la perturbe, ce à quoi je frissonne intérieurement. J'approche doucement mon visage du sien, pour finalement arrêter mes lèvres à proximité des siennes. Je souffle chaudement contre ses dernières, sans doute à cause de cette envie qui prenait de plus en plus le contrôle de mon corps.
- Laisse moi te perturber encore plus alors...
Je lui murmure ces quelques mots, en plaquant mes mains sur sa taille pour finalement la tirer d'avantage vers moi. Mes lèvres prennent le chemin de son cou, sur lequel je commence à déposer quelques baisers, remontant finalement mes lèvres jusqu'aux siennes pour venir les y plaquer doucement. Je l'embrasse tendrement, un instant, avant de me retirer. Mon regard croise le sien et voilà que je ne la quitte plus des yeux. Mon corps bouillonne intérieurement. J'ai envie de prendre possession de son corps à ce moment là, le temps d'une nuit simplement ne plus la lâcher et l'avoir simplement pour moi.
- Je crois que toi aussi, tu me perturbes...
Je glissais l'une de mes mains à l'arrière de son t-shirt pour lui caresser le bas du dos lentement, avant de finalement la tirer d'avantage vers moi pour que son torse soit plaqué contre le mien. Je plaque une seconde fois mes lèvres contre les siennes pour l'embrasser plus langoureusement cette fois, en remontant ma deuxième main à l'arrière de sa nuque pour prolonger le baiser un instant. Je me reculais à nouveau pour me détacher de ses lèvres.
- Cybèle.. Arrête moi si tu n'a pas envie qu'on fasse tout ça...
Je n'avais pas envie qu'elle soit contre ce que je venais de faire, ni même l'envie de la forcer à faire quelque chose qu'elle regretterait sans doute le lendemain. C'était elle, pas n'importe qui, et je me voyais mal profiter de son corps sans qu'elle soit en parfait accord avec mes gestes. J'avais envie d'elle à cet instant précis, dans cette chambre d'hôtel où très peu de choses pouvaient nous arrêter. Mais est-ce qu'elle en avait envie ? Ou est-ce qu'elle m'arrêterait ?
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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyVen 26 Mai - 16:06


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Voilà que j’avais osé, j’avais craqué. Je ne savais pas qu’elles seront les conséquences par la suite. Nous n’allons pas pouvoir continuer à nous croiser dans les couloirs du poste de police sans repenser à ce moment. L’une de mes mains sur son torse, j’appréciais de ressentir la chaleur de son corps. Mon regard se perdait dans le sien, j’avais cette forte envie de m’accaparer de ses lèvres, pourtant je ne faisais rien de plus, je me bloquais. Je me répétais en boucle qu’il n’avait peut-être pas l’envie d’aller plus loin, peut-être pas avec moi. Pourtant son comportement me montrait le contraire. Je lui avouais mon ressenti, il me perturbait, son corps, lui tout entier. Lorsqu’il se rapproche, je ressens son souffle chaud se glisser sur mes lèvres. Je frissonne déjà à l’idée qu’il puisse enfin m’embrasser. Finalement j’ai la réponse à ma question, il semble vraiment en avoir envie aussi. Je ressens enfin le goût de ses lèvres, je m’en empare aussi, je devenais déjà accroc à ses baisers échangés. Il fallait que j’arrête de réfléchir, ne penser à rien, m’évader tout simplement. Je me connais si je me pose bien trop de questions, en un rien temps je pourrais fuir la chambre. Dans ma vie, tout me semble si important, surtout lorsqu’il s’agit des hommes, les hommes ont cette tendance à me faire fuir maintenant. Mes expériences m’ont sans doute détruites un peu trop, bousillées de l’intérieur jusqu’au point de me faire peur. J’ai peur de ressentir quelque chose de concret, peur de l’engagement, peur du mal que je pourrais ressentir encore si je suis déçue. Alors je tais cette voix intérieur qui a cette tendance à me rattraper quand je dérape. Mais aujourd’hui, elle n’aura pas raison de moi. Sachez que je ne suis pas schizophrène, je vais bien.
Il m’embrasse, il me touche, je frissonne au contact de ses mains qui parcourent mon corps. Et il me dit qu’il peut tout arrêter si je ne veux pas. J’appréciais son respect envers moi, les autres hommes ne me demandent pas, les autres agissent, les autres hommes s’en foutent de ce que j’ai envie. Je laissais mon doigt se poser sur ses douces lèvres.
- Tais-toi !
Je l’embrassais à pleine bouche, descendant mes lèvres à son cou, sur le haut de son torse. J’en profite pour retirer mon t-shirt et le jeter plus loin. J’avais envie de lui, j’avais envie de profiter de cet instant. Je m’approchais de son oreille et lui murmurais.
- Cette nuit ton corps et toi m’appartiennent.
J’aimais avoir l’impression de prendre possession des choses, de lui durant cette nuit. Sans doute dû à ma famille riche, possédant de grands immeubles, hôtels, casinos, à force d'avoir trop eu, nous 'nen avons jamais assez, nous voulons tout. Et malgré ça, tout m'échappe très souvent. Je laisse mes mains retirer les derniers vêtements qu’il a sur lui, les laissant rejoindre le t-shirt qui s’était écrasé sur le sol. Mes yeux parcourent son corps qui se dévoile à moi, enfin.

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyVen 26 Mai - 16:50

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyVen 26 Mai - 17:18

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyVen 26 Mai - 17:59

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyVen 26 Mai - 20:23

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyVen 26 Mai - 21:58

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptySam 27 Mai - 12:10


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Mon souffle repris, j’avais besoin d’une bonne douche fraîche après un tel moment. Il m’informa qu’il allait prendre la sienne après. Il me tendait un t-shirt, je le remerciais et je filais jusqu’à la salle de bain. Me voilà complètement bête, je ne savais plus comment agir avec lui. Je laissais l’eau couler le long de mon visage, de mon corps, repensant à chaque instant que je venais de passer. A la fois je me demandais si cela avait été une bonne idée de craquer, de céder à cette tentation qui m’avait titillé depuis notre arrivée dans cette chambre d’hôtel. Je restais de longues minutes dans la douche, j’appréhendais de retourner dans la chambre, parce que je ne savais plus comment agir. Je me compliquais sans doute un peu trop le cerveau. Lorsque je sors, je me sèche et je reste plantée devant le miroir en soufflant.
- Pauvre idiote !
J’enfile le t-shirt, je laisse encore une bonne minute s’écouler en restant plantée comme une plante verte au beau milieu de cette grande salle de bain. Puis me voilà poussant la porte et faisant face à Soan, je souriais bêtement, presque timidement. Je me mettais en tête que demain il serait important d’avoir une discussion avec lui, sur ce que nous venions de faire. Peut-être pas ce soir, car nous devons dormir et parce que je n’allais pas gâcher « l’après » d’un si bon moment. Même si je suis assez douée pour gâcher un peu près tout.
- Voilà, la salle de bain est toute à toi !
Qu’est-ce que je pouvais bien dire de mieux ? Je le laissais partir dans la salle de bain, je me plongeais dans le lit, complètement épuisée. Je commençais même à m’endormir si facilement, pourtant j’ai quand même lutté quelques secondes pour tenter de dire bonne nuit à Soan lorsqu’il serait sorti de la salle de bain. Au moins cela a peut-être permis d’éviter un second round avec lui où je serai restée bête à ne savoir quoi lui dire ou même à réfléchir à comment me comporter.  Finalement, Soan il commençait à compter un peu trop à mes yeux, c’était effrayant. Cela faisait plusieurs années que je n’avais pas commencé à ressentir quelque chose pour quelqu’un. Cette fois-ci je n’ai pas réussi à maîtriser mon si bon blocage de mes sentiments. Au lieu de fuir, je lui ai fait du rentre dedans.

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptySam 27 Mai - 15:20


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Notre ébat terminé, elle récupérait le t-shirt que je venais de lui tendre et filait jusqu'à la salle de bain pour prendre sa douche. Je restais planté en plein milieu de la chambre pendant quelques instants, complètement hébété. Je réfléchissais à tout ce qui venait de se passer, aux limites que je m'étais autorisé à franchir. Coucher avec une collègue et avoir avec elle une relation purement sexuelle. Je me disais que si j'avais été dans la même chambre que Rachel, rien de tout ça ne serait arrivé. Le destin avait décidé de nous réunir dans la même chambre et de nous pousser à bout, jusqu'à ce qu'on cède à la tentation. Je ne savais plus comment agir avec Cybèle maintenant, tout avait changé dés le moment où nous avions commencé à nous faire du rentre dedans. On avait couché ensemble comme un couple lambda aurait pu le faire. La seule différence c'est qu'elle et moi ne formions pas un couple. On était là pour la même chose à la base; passer une nuit dans un hôtel pour travailler sur une enquête le lendemain.
Je relève la tête au moment où Cybèle refait son apparition dans la chambre, coupant court à mes rêveries. Je restais planté face à elle alors qu'elle me souriais. Je lui souriais en retour sans trop oser parler. Elle me pétrifiais sur place et j'avais l'impression d'être comme un enfant qui découvre quelque chose; qui n'ose pas agir ni même prononcer un mot. Elle m'indiquait que la salle de bain était toute à moi, ce à quoi je souriais légèrement en baissant les yeux, avant de planter mon regard dans le sien à nouveau.
- Et bah.. Merci...
Je refermais la porte de la salle de bain derrière moi, avant de soupirer bruyamment. Elle me chamboulait et me rendait idiot jusqu'à m'empêcher de placer trois mots. Je filais sous la douche, peut-être que ça pouvait me faire du bien. Je restais sous l'eau une bonne poignée de minutes, en arrêtant pas de réfléchir à cette soirée, cette nuit. On avait tous les deux dérapé ce soir. Et je pensais qu'à l'avenir j'allais encore en demander. J'étais conscient que je commençais à m'attacher à elle. Elle devenait bien plus qu'une collègue à ce moment là. Je sortais de la douche pour finalement me sécher et me rhabiller. Je retournais dans la chambre en restant silencieux. Cybèle dormait déjà depuis quelques minutes d'après ce que j'avais pu en déduire. Je m'installais à ses côtés pour finalement sombrer à mon tour et commencer à m'endormir.

(...)

Le lendemain matin je me réveillais avant Cybèle, et je tournais la tête vers elle pour l'observer un moment, en me remémorant la nuit qu'on venait de passer, avec une certaine appréhension de son réveil. Je pensais qu'on allait reparler de cette erreur qu'on avait commise la nuit passée. Je quittais le lit pour commander deux petits déjeuner complets auprès du room service. Il nous restait quelques bonnes heures avant de rejoindre l'équipe de policiers de Lakewood qui nous attendait pour notre mission. Je filais dans la salle de bain pour me préparer et m'habiller, le temps que les petits déjeuner arrivent.


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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptySam 27 Mai - 15:42


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Je m’étais réveillée à plusieurs reprises cette nuit, chamboulée. Je n’avais pas entendu Soan se lever pour rejoindre la salle de bain. Mais j’avais fini par me réveiller, préoccupée, je m’étais éclipsée sur le petit balcon de la chambre, profitant de l’air frais. L’enquête qui comptait pour moi s’était complètement effacée de mes préoccupations. Je devenais nerveuse, je faisais craquer mes phalanges, je mordillais mes lèvres. J’avais envie de me crier dessus. Idiote fille ! J’aurais du réfléchir avant d’agir, mais je m’étais lancée avec lui, alors que j’aurais d’abord du me préoccuper de la suite. Quelqu’un frappa à la porte, cette personne rompit mes rêveries. Je m’approchais de la porte découvrant le petit-déjeuner. J’installais le tout dehors sur une petite table, il y a des fruits, des croissants, du café, l’idéal pour un bon petit-déjeuner. Mais j’avais l’estomac noué, pourtant il est très rare de me voir sans appétit, même en étant malade je trouve le moyen d’être un aspirateur à bouffe.
Alors que Soan sortait de la salle de bain, je le saluais timidement, très timidement. J’attrapais mes affaires au vol, pour filer aussi dans la salle de bain. J’enfilais très vite mes vêtements, j’attachais mes cheveux et me maquillais le plus simplement possible. Je n’étais pas pressée d’affronter réellement le regard de Soan, mais surtout de boire un café chaud. Je repartais m’installer vers lui, me servant un café silencieusement.
- J’ai déposé ton t-shirt sur tes affaires, merci.
Je n’ai rien trouvé de mieux à dire pour le moment, j’avais envie de réfléchir à mes mots avant. Je ne voulais pas lui dire que c’était une erreur, car je ne le pensais pas vraiment. Mais là, je savais qu’il fallait que je reprenne mes bonnes vieilles habitudes, fuir, laisser le gars s’envoler, s’enfuir, partir. Car rien qu’en croisant son regard, j’étais effrayée de ce que je ressentais. Amèrement j’ouvrais la bouche pour balancer des mots insensés.
- Nous n’aurions pas dû. Même si ce n’était qu’une nuit, je ne suis pas cette fille avec qui tu dois faire quelque chose, ne pas recommencer. Je veux dire, je ne suis pas assez correct, bien. C’est une évidence, je suis la fille à papa égocentrique, riche, destructrice avec les autres, capricieuse.
C’est tellement plus facile de remettre ça sur le dos de la famille, de la richesse. Alors que je ne suis en rien cette personne, c’est une simple image que je me donne, je ne prends aucun plaisir à être de cette façon, mais je me protège des profiteurs, des arnaqueurs, des idiots. Je suis encore cette gosse effrayée de tout, qui décide de fuir pour éviter les obstacles de la vie.
- Enfin tu vois je suis comme une bombe, prête à exploser à tout moment, dont on ne sait jamais les réactions. Je n’ai pas envie… de t’exploser la face car je ne suis pas bien, instable. Tu peux trouver de meilleures femmes avec qui coucher, aimer ou je ne sais quoi.
Je me perdais dans mes propos, je terminais mon café, à présent presque fuyante.
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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptySam 27 Mai - 16:22


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J'étais à présent habillé, déjà prêt à partir pour pouvoir m'occuper de cette enquête sur laquelle nous avions été placés. Je quittais la salle de bain, tombant nez à nez avec Cybèle qui me saluait très timidement. Je la saluais en retour en n'ajoutant rien de plus. Elle m'indiquait qu'elle avait déposé son t-shirt sur mes affaires, et elle me remerciait au passage. Je lui répondais d'un simple mouvement de tête. À vrai dire je ne savais pas quoi dire. J'avais du mal à trouver les mots et je préférais me taire pour le moment. Je la laissais s'emparer de la salle de bain pour qu'elle puisse elle aussi se préparer, avant de rejoindre le balcon où notre petit-déjeuner avait été servi. Je ne savais pas ce que cette matinée allait donner, ni même ce qui allait se passer quand Cybèle me rejoindrait. Je savais qu'on allait parler. Discuter à propos de hier soir, pour finalement nous rendre compte de cette erreur qu'on avait faite. À mes yeux ça n'en était pas une à part entière. Mais comme nous ne nous étions pas avoué le moindre sentiments, on pouvait considérer ça comme une grossière faute. On avait laissé le désir prendre part de nos corps, sans trop réfléchir à ce qui allait se passer par la suite. Alors qu'elle me rejoignait sur le balcon, elle venait à m'expliquer amèrement que nous n'aurions pas dû. Que même si ça n'avait été que le temps d'une nuit, elle était cette fille avec qui je n'aurais du rien faire et avec qui je ne devrais pas recommencer. Elle m'expliquait qu'elle n'était pas assez correcte, assez bien. Qu'elle était la fille à papa, égocentrique et riche, destructrice avec les autres et capricieuse sur les bords. Je l'écoutais en avalant difficilement mon café, comme j'avalais ses mots. Je reposais ensuite ma tasse avant de relever mon regard vers elle.
- Je sais très bien que c'est une erreur, ce qu'on a fait. Et je sais très bien aussi que ça n'arrivera probablement plus. Tu es loin de ne pas être assez correcte. Disons que c'est moi qui ai dérapé et au fond, c'est peut-être moi qui suis pas assez bien. Tu connais mon passé, ou du moins quelques parties et tu sais comment j'étais avant, avec les femmes.
Peut-être que ce que je racontais n'avait aucun sens, peut-être même que ça ne répondait pas du tout à ce qu'elle venait de me dire. Cependant après cette nuit qu'on avait passé, je ne voulais pas pour autant la perdre. Même si nous n'étions qu'amis avant, elle avait toujours compté pour moi et avait toujours été une épaule sur laquelle je savais que je pouvais me reposer. Elle se comparait à une bombe, prête à m'exploser au visage. Elle m'expliquait qu'elle n'en avait pas envie, qu'elle était instable. Et je bloquais sur ses derniers mots, alors qu'elle disait que je pouvais trouver de meilleures femmes avec qui coucher. D'autres femmes à aimer ou « je ne sais quoi ». Je soupirais légèrement en arquant le sourcil un moment avant de lui répondre amèrement, à mon tour.
- Ce qu'il faut que tu saches c'est que tu n'est pas une fille que je vois seulement dans mon lit. Certes on a dérapé, certes on a franchi un cap qu'on n'aurait peut-être pas du franchir, mais ça n'empêche pas que j'ai toujours autant de respect pour toi. Je... J'ai eu cette pulsion hier soir et tu es la seule qui m'a fait ressentir ça aussi fortement jusqu'à présent. Je ne t'utilises pas. Tu n'es pas un jouet. Tu n'es pas la fille que j'espérais juste mettre dans mon lit, loin de là. S'il faut prendre le risque que tu m'explose à la face, alors autant le prendre.
J'étais déstabilisé, j'alignais mes mots avec une certaine difficulté. Ses mots à elle résonnaient encore fortement dans ma tête et me donnaient presque mal au crâne. Est-ce qu'elle croyait réellement que je venais de l'utiliser ? Je me relevais du fauteuil sur lequel j'étais assis, pour finalement m'adosser contre la paroi du balcon. Je passais mes mains sur mon visage. Qu'est-ce qu'on allait faire maintenant ?

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Cybèle Reid
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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptySam 27 Mai - 16:48


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Je ne supportais pas la souffrance, certains se vengent sur une tablette de chocolat, un verre d’alcool, le sport. Au contraire je me venge autrement. Peut-être que je devrais consulter un psychologue ? Mais voilà, lors de ma première déception amoureuse, j’étais dévastée. J’avais accordé une confiance bien trop rapide à ce crétin. J’étais surtout très jeune, j’avais seize ans. Alors que je commençais tout juste à m’intéresser de plus prêt à l’informatique. J’ai eu cette brillante idée de lui faire regretter, alors que d’autres disent que la vengeance ne sert à rien, j’y trouve une certaine satisfaction. J’ai bousillé son ordinateur grâce à de puissants virus. Après ça, j’ai décidé de me perfectionner. Cette histoire m’a valu de devenir un génie de l’informatique, hackant tout et rien, prenant cela comme un jeu. Mais je ne regrette une fois de plus rien, c’est pour ça que j’ai été engagée si vite après mon diplôme d’experte scientifique au Newport Beach police department. A la fois j’analyse des corps, des victimes et à la fois mes autres compétences aident pour les enquêtes. Ce premier amour n’a pas été la seule de mes victimes, il y a en eu d’autres, où j’ai été plus loin. Et parfois le fait de me sentir riche, populaire au sein de cette ville aide aussi pour que je détruise ce que ne me convient pas. La souffrance m’a rendu ainsi, une peste génie affreuse. C’est important pour moi de ne plus être piétinée par les autres.
Il me rappela son passé, jusqu’à maintenant je ne voulais en aucun cas le juger. Je ne le faisais pas, mais il est évident que si j’entrais dans une quelconque relation avec lui, comment pourrais-je lui faire confiance ? Puis il est flic, un très bon flic, il a ce truc pour être un bon menteur. Alors cela pourrait être assez simple pour lui de me mentir ? Trouver des excuses bidons ?
- Effectivement, je sais ! Je crois même que je ne voudrais pas finir comme elles, enfin devoir ressentir ce qu’elle sont ressenti. Du moins ne pas ressentir ça, encore !
J’aurais du me taire, mais il y avait cette partie méchante en moi qui se développait lorsque j’avais envie de fuir. Lorsque j’avais envie d’éloigner les gens de moi. Mais bordel il était mon ami, comment de fois j’ai eu des fous rires avec lui, et je gâche tout… Puis son discours qui suivait me rappela qu’il était quelqu’un de bien avec moi. Je me demandais bien ce que je pouvais lui répondre. C’était bien trop gentil ce qu’il venait de me dire. Si gentil que j’avais presque envie de l’embrasser, mais je ne devais pas. J’avais l’impression qu’il venait de chambouler mes plans d’avenir : 45 chats, maison poussiéreuse. Je l’observais se mettre les mains devant le visage. Je me levais à mon tour.
- Alors quelle genre de fille je suis ? Tu sais je m’inquiète pour moi-même, car avec toi, je suis différente d’avec les autres. Je suis gentille, j’oublie le reste… Enfin cela n’a pas d’importance. Et je ne veux surtout pas te blesser avec toutes les horreurs que je suis capable de dire.


Dernière édition par Cybèle Reid le Dim 28 Mai - 18:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyDim 28 Mai - 18:13


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Je n'aimais pas faire de mal au gens. Infliger la souffrance et la tristesse à certaines personnes, c'était ce dont j'avais horreur depuis que j'en avais fais l'expérience. Tromper ma femme anciennement n'avait peut-être pas été une bonne chose, mais dans la position dans laquelle je m'étais trouvé, c'était le seul moyen pour moi de fuir mes engagements. J'étais dévasté, complètement largué, et moi aussi j'avais connu la souffrance à cette époque. C'était une période difficile. Tant pour elle que pour moi. J'étais persuadé, après notre mariage, qu'elle allait être la femme de ma vie. Qu'avec elle j'aurais pu fonder une famille, avoir des enfants, et passer l'entiereté de mes jours à ses côtés, jusqu'à mon dernier souffle. Autant dire que lorsqu'on a appris qu'elle était dans l'impossibilité de tomber enceinte, j'ai sombré. Je l'ai trompée, à deux reprises. On avait adopté une fille entre-temps, mais disons que jamais ça ne sera comme si elle était notre vraie fille. Cette relation avait été trop idéalisée durant toute sa durée, et à la fin on s'est cassé la gueule tout les deux. Elle avait été mon premier grand amour et à cause de cette relation, j'avais peur de m'engager à nouveau. Elle avait été plus détruite que moi à cause de mes conneries, mais le divorce m'a fait prendre conscience des choses. Je ne faisais plus confiance aux femmes et je ne comptais plus sur tous les doigts de mes mains le nombre de filles que j'avais fréquentées le temps d'un soir. Et quand mes relations stables apprenaient la nature de mon passé et tout ce que j'avais pu faire, elles fichaient le camp. C'était impossible pour moi à présent d'imaginer un avenir stable et de me promettre une vie de famille.
Les mots qui sortirent à cet instant de la bouche de Cybèle viennent à me mettre comme un coup de poing dans le visage. Elle m'expliquait qu'elle ne voulait pas finir comme elles, elle ne voulait pas ressentir ce qu'elles avaient ressenti. Je relevais les yeux vers elle avec une certaine frustration sur le moment, après avoir compris qu'elle ne me faisait pas, ou alors que très peu confiance.
- Habituellement quand on détruit quelqu'un, on se force à ne pas le faire une deuxième fois. On se force à se remettre en couple et à imaginer quelque chose de beau, à nouveau. À ne plus commettre les erreurs du passé. J'ai compris dans ce que tu viens de dire que tu me ferais difficilement confiance si ça devait arriver, mais... À cette période où j'ai trompé mon ex, j'étais complètement largué et mes sentiments s'estompaient. Pourquoi est-ce que ça devrait recommencer ?
J'avais envie de disparaître et mon envie de discuter, elle aussi, commençait à s'estomper. Je perdais les mots, je perdais confiance en moi et, petit à petit, je perdais cette amitié que j'avais créer avec Cybèle. J'en avais marre de parler, je voulais agir. L'avoir contre moi, pour moi. Pas coucher avec elle mais qu'elle soit mienne à part entière. J'avais toujours eu une attirance pour Cybèle et depuis hier soir, elle s'était montrée de plus en plus forte. Elle me demandait quel genre de fille est-ce qu'elle était pour moi. Elle me disait aussi qu'elle s'inquiétait pour elle-même, qu'avec moi, elle était différente qu'avec les autres. Qu'elle était gentille, qu'elle oubliait le reste. Et encore une fois elle mettait sur le tapis le fait qu'elle n'avait pas envie de me blesser avec toute les horreurs qu'elle est capable de dire. Je soupirais un moment, et dans la lancée de mon soupire, je lui répondais moins amèrement.
- Insulte moi, explose moi au visage, qu'importe. Dis ce que tu as à dire, ou alors dis moi simplement ce à quoi tu penses. Jette moi au visage tous les propos qui t'évoquent la nuit qu'on a passé. Tout ce que je t'évoque moi. T'es une fille bien Cybèle, et jamais j'en aurais rencontré une autre comme toi. T'es différente avec moi tout comme je suis différent avec toi. T'as ce petit truc en plus qui fait que.. Je sais pas.. T'es unique. Différente. T'es cette jeune femme qui se sent incapable d'aimer et qui est persuadée de ne jamais trouver un amour éternel, et pourtant tu te rends pas compte des sentiments que les gens ont à ton égard. Tu te bloques toute seule et tu t'empêches de vivre quelque chose de beau, qui pourrait durer... C'est bête mais c'est comme ça.

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MessageSujet: Re: You, me, in a hotel room    You, me, in a hotel room EmptyDim 28 Mai - 18:35


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Je me rendais compte que mes propos semblaient durs, mais finalement je venais de lui dire ce que je pensais. Je ne voulais même pas vivre ce que sa femme avait vécu. Il était perdu à cette époque, alors la solution qui résonnait dans ma tête était : pourquoi ne pas avoir fait un break, partir tout simplement sans aggraver de plus la situation. Mais je n’avais pas à juger, ni à réfléchir sur sa situation. Alors je me taisais, je ne disais rien de plus, car mes propos seraient certainement encore blessants.
Une chose était certaine j’avais besoin de savoir ce qu’il pensait de moi. Pourtant, habituellement cela m’importe peu de savoir ce que les gens pensent de moi. Je me contente simplement de faire la fière face à eux, de montrer une certaine supériorité et les ignorer.  Que l’on m’aime ou pas, cela ne m’atteint pas. Mais lui, j’avais besoin de savoir. Ce qu’il me balança au visage, cela me pinça presque le coeur, on ne m’avait jamais dit ça, aucun homme n’avait osé, n’avait pensé à le faire. Une réponse se préparait dans ma tête, prête à dire des milliers de bêtises, comme ne pas avoir besoin de l’amour de quelqu’un, d’être déjà assez heureuse seule. Je regarde ma montre, tentant l’indifférence.
- On devrait y aller, on va être en retard !
Une lâche cette fille ! Finalement je me bloque. Ces propos sont vrais, mais je ne veux pas l’admettre, je ne veux pas voir la vérité en face. Je ressens encore ce besoin de me protéger des gens, sans doute car les blessures du passé ne sont pas assez refermées. Inutile d’en ouvrir de nouvelles, de créer de nouveaux plaisirs qui pourraient partir en fumée. Je m’éloigne, j’attrape ma veste que j’enfile. Je prends mon sac qui me sera utile. Me voilà bien consciente d’avoir complètement brisée notre amitié. Une belle abrutie ! Le plus compliquée était de devoir continuée cette affaire avec lui, travailler ensemble, faire semblant devant Rachel que tout allait bien, n'éveiller aucun soupçon. J'avais hâte de rentrer à Newport Beach, sans doute faire profil bas quelques jours, prendre des congés, ne pas avoir à le croiser. J'allais l'éviter bêtement, ne plus l'affronter.

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