Je contrôle ce que je fait, mais pas ce que je ferais !

Les jours passent rapidement, seulement, je ne devrais pas être encore sous la couette. « - Lève ton cul. » La voix d'Isaiah me fait rouler des yeux, à cause de qui si je n'arrive pas à me bouger du lit ? Il a voulu faire la fête un dimanche soir alors que le lendemain, c'est parti pour la semaine de boulot sans relâche. Je finis par lâcher un long soupire en m'extirpant du lit sans forcément l'envie. Étant en caleçon comme chaque nuit, sauf quand j'ai une fille sous les draps, j'ouvre la fenêtre avant d'aller me doucher rapidement. « - Tiens, du café vu que visiblement, tu as l'envie de me tuer. » Je le regard ou du moins, je le fusille du regard en soupirant. Il est parfois chiant dès le matin, mais, agréablement serviable quand il veut se faire pardonner. On va laisser couler pour une énième fois, ce n'est pas nouveau de toute façon, cela ne risque pas d'être la dernière non plus. Je prends donc le café qu'il me tend avant d'aller chercher mon paquet de cigarettes, c'est ma drogue. J'en allume une tout en buvant mon café, c'est mon rituel du matin. Sans cela, je ne vois pas la vie d'un bon œil. La vie est belle, il faut y croire afin qu'elle s'illumine. J'arque un sourcil en lisant ce message venant de ma jeune sœur, elle est poétique quand elle s'y met. Je ne prends pas la peine d'y répondre, c'est insensé façon. Je reste donc assis devant mon pote le temps de me réveiller et vu que j'ai encore une bonne dizaine de minute face à moi. On discute durant un court moment avant de prendre la route, je le dépose en chemin. Il a la voiture, mais, il a préféré rentrer à pied ce soir. « - Ne me demande pas de venir te chercher, vieux. » Déclarais-je d'un ton amusé avant de me rendre à mon lieu de travail. (...) C'était tellement épuisant de travailler les fesses sur une chaise en attendant un ou plusieurs clients, j'avais fini mon dernier arrangement sur la voiture d'un type de la ville. Il était vraiment chiant que j'avais juste envie de lui balancer mon poing dans la face, il ne faisait pas confiance en des types comme nous. Dans ces cas-là, pourquoi être venu ? Je m'adosse contre mon siège en soupirant et fermant donc les yeux. Il y a des yeux avec plus de travail que d'autre. J'avais horreur de ne rien faire, j'avais ce besoin de bouger et de m'occuper. Le téléphone retentis ou que je décroche sans plus attendre. Un client surement. Une voix de femme qui me dit être en panne, après avoir pris les coordonnées nécessaires. « - J'arrive d'ici quinze minutes. » Je finis par prendre la route vers le trajet indiqué sur mon téléphone. Une riche à première vue, c'est flagrant. Je sors de ma caisse en m'approchant d'elle en la toisant tout simplement, elle n'est pas si mal que cela. Belle à croquer comme je les aime. « - Je suis Jay du garage que vous avez fait appel. » Sifflais-je avant de jeter un coup d'œil à la voiture et je ne demande pas l'autorisation pour lié ta bagnole à la mienne. « - Je ne peux rien faire ici, on va devoir aller au garage. Montez dans la voiture, je vais nous y emmener. » Suite à ces mots, je grimpe de mon côté avant de t'attendre en faire de même. Tu étais le genre de nana qui devait se vernir les doigts et tout ce qui suit, une vraie pourrie gâtée. Souvent, je ne me trompe rarement dans mes jugements.